Pour que cessent les violences diverses dont ces groupes se rendent coupables, nous estimons indispensable que leur locaux (« Bunker Korps Lyon » à Gerland, « la Traboule » à Saint-Jean), où s’élabore toute leur propagande haineuse, soient fermés rapidement.
Nous prenons acte de l’interdiction de la « marche des cochons » par la Préfecture du Rhône : elle confirme bien la dangerosité de ces groupuscules.
Toutefois, les identitaires de Lyon (et de toute la France !) ont annoncé ce jour qu’ils maintenaient leur initiative (même lieu, même horaire, mêmes personnes…), désormais intitulée « rassemblement pour la liberté d’expression » [sic]. Le samedi 14 mai, il est donc impensable de laisser la rue lyonnaise aux groupuscules fascistes et néo-nazis, et c’est en ce sens que nous maintenons notre manifestation.
Sur un autre plan, nous ne pouvons nous satisfaire d’une partie de l’argumentation motivant l’interdiction de la « marche des cochons » par la Préfecture du Rhône, qui présente notre collectif comme le miroir des groupes que nous dénonçons.
Contrairement à eux, nous ne sommes à l’initiative d’aucune violence : de simples citoyens ou des militants de nos organisations sont en revanche victimes des leurs. En outre, aucun de nos rassemblements ou manifestations n’a donné lieu à débordement.
Pour que cette vision simpliste n’ait plus cours, nous confirmons notre demande d’une réunion rapide avec la Préfecture du Rhône : notre combat est bien celui de toutes les forces démocratiques (associations, partis, syndicats).
Lyon, le 9 mai 2011.
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