SeulEs nous ne pouvons rien, uniEs nous pouvons tout !
La crise est le prétexte utilisé par le patronat et l’État pour accentuer son offensive contre les droits sociaux. Branche par branche (Éducation, SNCF, métallurgie, etc.), entreprise par entreprise (Continental, Sodimatex, etc.), les salariéEs se sont mobiliséEs, chacunE de leur côté, parfois avec des méthodes d’action que l’on ne « devait plus voir » (dixit les gouvernements...). Certes la « paix sociale » est une chimère et les grèves et mouvements locaux se multiplient, mais pour quel résultat ? Des primes de licenciement supplémentaires, des cellules de reclassement floues, quelques postes d’enseignantEs arrachés... Des pansements sur une jambe de bois. La solidarité interprofessionnelle doit être au cœur de la stratégie syndicale.
Un coup contre l’unE d’entre nous est un coup contre touTEs !
Loin des directions syndicales bureaucratisées, les salariéEs et leurs syndicats doivent s’unir. L’exemple de Continental est édifiant : appuyéEs par un front
syndical large, les salariéEs ont fait infléchir un verdict inique à leur encontre, malgré l’absence remarquée des « grands chefs ». La force d’une centrale syndicale doit être de pouvoir apporter un soutien sans faille à ses sections en lutte. À l’image de la mobilisation, depuis deux mois, de notre confédération aux côtés de la section CNT-People and Baby, où les salariées syndiquées qui ont fait grève ont été purement et simplement licenciées. Décloisonner les luttes, pour mieux soutenir les camarades victimes d’atteintes aux libertés syndicales, développer un syndicalisme offensif et déterminé, pour reconstruire pas à pas l’espoir d’un autre futur.
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