C’est en tout cas la théorie (du complot ?) soutenue par François Asselineau et son parti -relativement confidentiel- l’UPR (Union Populaire Républicaine), à propos de qui était proposé sur Rebellyon un article à l’occasion de son passage sur Lyon : Attention, l’ultra-droite souverainiste débarque à Lyon !
On peut lire sur leur site (accrochez-vous bien) :
= II = LES LIENS ÉTRANGES DES SITES INDYMEDIA ET REBELLYON AVEC LES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE
La qualité technique des sites Internet Indymedia Paris et Rebellyon a par ailleurs retenu notre attention car nous savons par expérience que disposer d’un site Internet très ergonomique a un coût que nous n’avons pas eu les moyens de nous offrir.
Si l’UPR a été financièrement contrainte d’avoir recours à des adhérents et sympathisants bénévoles pour réaliser son site Internet gratuitement, comment se fait-il que les sites INDYMEDIA Paris et REBELLYON soient si professionnels ? Comment les « anarchistes libertaires » de ces deux sites ont-ils pu se les offrir ?
C’est en partant de cette question légitime que notre enquête nous a conduit à regarder de plus près qui se trouvaient derrière ces deux sites. Or, comme si les découvertes qui précèdent ne suffisaient pas à faire naître l’hypothèse de liens suspects entre (l’auteur) et les cercles d’influence américains, notre enquête menée sur les sites Internet « Indymedia » et « Rebellyon » a permis de mettre à jour les liens étranges qu’entretiennent également ces deux sites avec les États-Unis.
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Nous n’affirmons pas ici que (l’auteur) et ses compères de « l’anti-fascisme » sont forcément des agents de la CIA ou des services d’influence américains. Mais nous dirons que les informations obtenues, plus surprenantes les unes que les autres, ont conduit à ce que le doute s’installe.
On est bien triste (sic) pour l’UPR qu’ils ne soient pas foutus d’avoir un joli site internet, ni qu’ils ne comprennent visiblement rien au fait que ces sites (Indymedia Paris, HNS, Rebellyon, etc) soient participatifs, autogérés, et hébergés aux USA pour des raisons évidentes de sécurité ayant trait à l’aspect répressif des lois françaises.
On en profitera quand même, après cette franche rigolade, pour inciter l’UPR à faire ce qu’ont probablement déjà fait les multiples lecteurices de rebellyon, c’est à dire lire le pied de page du site où ils découvriront :
comment faire un site classe, sans moyens financiers énormes et avec l’aide de la communauté de logiciel libre, c’est à dire en utilisant SPIP et des bénévoles et militantEs motivéEs.
où est hébergé Rebellyon : à la colo SEACCP à Seattle (Seatlle Community Colocation)
et puis, on peut rêver,s’ils avaient lu la présentation du site, ils auraient peut-être compris comment fonctionnent les médias autogérés : Présentation de Rebellyon / Questions Fréquemment Posées
sur l’aspect financier, on vous remercie encore une fois d’avoir été nombreux lors du dernier concert de soutien à Rebellyon
et comme en novembre dernier : Pendant le mouvement et après, soutenir Rebellyon
Mais bon, les centaines de contributeurEs de Rebellyon comme le collectif d’animation du site étant probablement manipulés par la CIA (ou les reptiliens de l’espace, faut voir) rien d’étonnant à ce que l’esprit hautement critique des complotistes ait su lire entre les lignes de ces informations assurément biaisées !
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