Ces arrêtés interdisaient à Sophie Perrin tout accès aux locaux de Lyon 2, depuis plus de deux ans maintenant (depuis novembre 2010).
Salariée en reprise d’étude, élue suppléante en conseil d’UFR dans sa faculté, militante politique et syndicaliste, Sophie Perrin est, depuis son éviction de l’accès en thèse à Lyon 2 courant 2010, constamment présentée par les représentants de cette université comme « folle », « violente », « menaçante ». Ses engagements syndicaux et politiques ont ainsi été dénigrés par des responsables de Lyon 2, son passé d’enfant maltraitée utilisé pour la stigmatiser davantage, et dresser d’elle un portrait effrayant. Ce, tant auprès des institutions judiciaires, qu’auprès de la mairie de Lyon ou des membres de la communauté universitaire de Lyon 2.
La Cour Administrative d’Appel a su montrer à l’université qu’elle n’était pas dupe.
Elle a refusé d’entériner des arrêtés clairement illégaux, et déjoué l’entreprise de stigmatisation envers Sophie initiée au sein de Lyon 2.
Elle a condamné l’université aux entiers dépens.
C’est un premier pas vers la réhabilitation de Sophie Perrin, dans et en-dehors de l’université.
Un pas qui laisse entrevoir l’ampleur du préjudice causé à notre camarade depuis trois ans maintenant. Un pas qui montre également le peu de recours possibles aujourd’hui pour les étudiants victimes, au sein de leur université, d’abus de pouvoir ou de négligence de responsables universitaires, comme l’a été Sophie.
Signataires : CGT éduc’action Rhône, CE (Confédération Etudiante) nationale et Lyon, OC-FR (Organisation Communiste Futur Rouge), Ni putes ni soumises, FSE (Fédération Syndicale Etudiante) de Lyon
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