Sophie Perrin : les arrêtés scélérats d’André Tiran, c’est fini !

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Communiqué de presse.

Interdiction d’accès à Lyon 2 pour Sophie Perrin
La Cour d’Appel Administrative annule les arrêtés illégaux pris par l’université !

Ces arrêtés interdisaient à Sophie Perrin tout accès aux locaux de Lyon 2, depuis plus de deux ans maintenant (depuis novembre 2010).

Salariée en reprise d’étude, élue suppléante en conseil d’UFR dans sa faculté, militante politique et syndicaliste, Sophie Perrin est, depuis son éviction de l’accès en thèse à Lyon 2 courant 2010, constamment présentée par les représentants de cette université comme « folle », « violente », « menaçante ». Ses engagements syndicaux et politiques ont ainsi été dénigrés par des responsables de Lyon 2, son passé d’enfant maltraitée utilisé pour la stigmatiser davantage, et dresser d’elle un portrait effrayant. Ce, tant auprès des institutions judiciaires, qu’auprès de la mairie de Lyon ou des membres de la communauté universitaire de Lyon 2.

La Cour Administrative d’Appel a su montrer à l’université qu’elle n’était pas dupe.
Elle a refusé d’entériner des arrêtés clairement illégaux, et déjoué l’entreprise de stigmatisation envers Sophie initiée au sein de Lyon 2.

Elle a condamné l’université aux entiers dépens.

C’est un premier pas vers la réhabilitation de Sophie Perrin, dans et en-dehors de l’université.
Un pas qui laisse entrevoir l’ampleur du préjudice causé à notre camarade depuis trois ans maintenant. Un pas qui montre également le peu de recours possibles aujourd’hui pour les étudiants victimes, au sein de leur université, d’abus de pouvoir ou de négligence de responsables universitaires, comme l’a été Sophie.

Signataires : CGT éduc’action Rhône, CE (Confédération Etudiante) nationale et Lyon, OC-FR (Organisation Communiste Futur Rouge), Ni putes ni soumises, FSE (Fédération Syndicale Etudiante) de Lyon

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  • Le 11 mai 2013 à 22:43, par Sophie Perrin

    Je remercie toutes les personnes qui sont venues en réponse à mon appel à présence de soutien à la cour administrative d’appel : la présence de trente personnes dans la salle, couplée à l’existence d’une cause de cassation, a été déterminante dans cette issue !

    Il reste maintenant la suite du pénal (appel), et aussi, oui, ne l’oublions pas, l’université et ma place en son sein.

    Parce que je n’ai pas fait tout ça pour « juste » ne pas perdre un procès et sauver « juste » les meubles.
    Mais pour gagner le respect pour moi et tou.te.s les autres personnes qui veulent s’inscrire en thèse.
    A mon avis, par delà ma situation, ce respect ne pourra se gagner que par une lutte collective pour des changements du droit concernant (notamment) les doctorant.e.s, car aujourd’hui, s’il existe d’un côté les principes du code de l’éducation, de l’autre, côté droit concret je veux dire, il n’existe qu’une chose : un énorme vide juridique, rempli uniquement par les pleins pouvoirs, consacrés par la jurisprudence administrative, conférés au directeur d’école doctorale (et je précise que cette disposition est antérieure à la LRU, même si la logique de pleins pouvoirs est de cette même veine).

    Dans le monde du travail, il existe (encore) un Code du Travail, obtenu par des luttes historiques.
    Nous avons non seulement à lutter pour, au minimum, maintenir ces droits en attendant ... de parvenir à construire un autre futur.
    Mais aussi à lutter pour construire un Code qui garantisse des droits réels pour les élèves, étudiant.e.s, doctorant.e.s, en construisant des contre-pouvoirs à l’autocratie mandarinale actuelle (voire en allant vers d’autres rapports sociaux d’enseignement et de recherche...). Et, pour commencer, à faire reconnaître que le doctorat, en plus d’être un apprentissage, c’est un travail, et qu’il mérite donc salaire à part entière.
    Parce que le respect, ça n’est pas la révérence sans limites du subordonné envers le mandarin tout puissant, mais quelque chose qui se doit, pour être réel, d’être réciproque !

    Néanmoins, pour l’instant, je vous retrouve pour l’épisode suivant qui s’avère corsé : le 21 mai prochain...là : http://rebellyon.info/Comptes-rendus-des-audiences-de-la,8657.html

  • Le 10 mai 2013 à 00:41, par pseudo

    Une des questions reste a savoir quelles sont les recours possibles et envisageables a mettre en place au sein du milieu universitaire ?

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