Au programme un rassemblement devant la mairie centrale dans la matinée, place des Terreaux, des projections toute la journée entrecoupées de prise de paroles et de débats sur l’avenir des CNP, et plus largement sur l’avenir des cinémas d’arts et d’essai à Lyon.
La question s’est posée de continuer l’occupation du CNP-Odéon après le dimanche 6 septembre. Mais il semblerait que les employé.es ainsi que les participant.es n’aient ni l’envie ni la force nécessaire pour organiser une telle occupation plus pérenne. Au cours d’un débat improvisé entre les employé.es et les cinéphiles présents, deux stratégies pour la suite des événements se sont opposées. L’une très légaliste qui proposait des pétitions et l’autre qui proposait une occupation toute la semaine avec des projections à prix libre en soutien aux employé.es du CNP. Aucun consensus n’a pu être dégagé pour l’instant. Seule la création d’un « comité de soutien des CNP » a pu être décidée ; on peut leur envoyer un message de soutien à cette adresse : collectifsoutiencnp(arobase)gmail.com
Pour l’instant le sort de cette salle de cinéma emblématique semble bien être de rester vide : c’est une partie importante du patrimoine culturel lyonnais qui est sacrifiée aux intérêts marchands et aux projets de gentrification incarnés par le scandaleux projet commercial « Up in Lyon ».
Dimanche, la grève au CNP s’est arrêtée, et les clés de l’Odéon ont été rendues comme prévues : les salariéEs s’étaient engagé à quitter les lieux dimanche midi. Des serruriers sont immédiatement arrivés pour changer les serrures, tandis que des vigiles payés par la régie Allti, filiale des Docks Lyonnais propriétaires du projet « Up in Lyon », prenaient position devant le CNP-Odéon où ils devaient à présent rester nuit et jour.
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