Émeutes, pillages, incendies, affrontements, expropriation, occupation, redistribution, réappropriation, autodéfense, autonomie, grèves dures. La prétendue « crise » du capitalisme, qui n’est autre que la période de régénération du système sur l’écrasement et la désintégration sociale et physique de vies humaines, faite de violentes offensives de la bourgeoisie, est propice à instabilité et révolte de masse.
Les violentes offensives du Capital sont appuyées par son bras armé de l’État chargé de réprimer et contenir toute révolte réelle à l’encontre de ses rouages et de son équilibre. Et de la bonne marche de la bourgeoisie.
Depuis des décennies, le monde occidental n’avait pas connu de tels troubles sociaux d’une telle ampleur. Et ce n’est qu’un début. Tous le savent, camarades et ennemis. La question révolutionnaire actuelle est celle du basculement. Des conditions et de la capacité de ce basculement, de son irréversibilité et de sa force offensive vers le communisme libertaire. Au feu les prêtres puristes de l’anarchisme et les bobos gauchistes, il s’agit de resserrer les rangs et de penser notre action en vue de créer de nouveaux rapports sociaux égalitaires et solidaires face à leur monde de mort et assassin.
Cette brochure se veut une arme. Une arme de combat. Individuelle et collective. Son objectif est de proposer des pistes afin de penser notre action en termes de tactiques et de stratégies. Ceci dans une perspective révolutionnaire, c’est-à-dire une perspective non pas défensive et réactive, mais offensive et qui se donne les moyens de vaincre l’ennemi. Notre ennemi est l’État et le Capital. Et tout ce qu’ils impliquent. Notre ennemi est également le collabo faux-ami comme la centrale syndicale, la force stalinienne et tout ce qui a tendance au contrôle, à l’autoritarisme et au centralisme au sein des luttes. Notre force est notre détermination, notre arme est notre solidarité, notre protection est notre perspicacité révolutionnaire. Notre réalité est la guerre de classes. Cette brochure s’adresse aux camarades invisibles disséminés dans toute leur société, des travailleurs, chômeurs, sans-papiers, étudiants, précaires, exploités et traqués d’ici et d’ailleurs.
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