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Vendredi 7 décembre au TGI : soutien aux étudiants arrêtés le jeudi 6 à Lyon 2

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Novembre2007-...(LRU et retraites) 13 compléments

Le procès à été repoussé au 10 janvier. Les étudiants ont été remis en liberté. D’autre part on apprend que le président de Lyon 2 ferait machine arrière.

Venez soutenir au tribunal les 2 étudiants arrêtés lors d’une action de blocage de Lyon 2 quais ce jeudi 6 décembre.

Ces deux étudiants sont des militants qui ont été arrêtés dans des conditions plus que troubles, dans un contexte de violences policières.

Bien sûr, ce sont les étudiants qui sont accusés d’avoir été violents...

Voir Occupation militaire et policière des campus de Lyon2, en particulier cette vidéo. Tout montre qu’il n’y a eu aucune violence de la part des étudiant.es !

RDV à 8h30 au tribunal, 63 rue Servient, Lyon 3ème

Pascal et Florian sont passés en comparution immédiate cette après midi. Ils ont demandé un report de procès pour pouvoir préparer leur défense. Le magistrat président, M. Péju, a ordonné un supplément d’information par commission rogatoire et est allé dans le sens de l’avocat, Me Jean-Félix Luciani, qui demandait que soit portées au dossier les vidéos et photos prises au moment des arrestations à l’une des entrées de la fac Lyon 2 des quais et de faire citer des témoins. Le procès aura donc lieu le 10 Janvier 2008. Ils sont accusés de « violences avec blessures sur personnes dépositaires de l’autorité publique ». Pascal et Florian ont été libérés vers 16h. Environ 150 personnes étaient venues les soutenir dans la chambre d’audience et devant le tribunal.
(Mise à jour vendredi 7 à 16h30)

Nous apprenons d’autre part à la sortie de tribunal que le président de l’université ferait machine arrière, sous la pression des enseignants et de la lutte étudiante. Apparemment il n’y aurait, à partir de lundi 10 décembre, ni policiers, ni vigiles privés, que ce soit à l’intérieur aussi bien qu’à l’extérieur des facultés de Lyon 2, aux quais et à Bron. Des horaires banalisés permettraient la discussion des étudiants en assemblées générales qui seraient reconnues décisionnelles... Cependant, même si cela a été rapporté par des gens sérieux, cela peut être une tactique de diversion de Journès. Tout cela doit être confirmé officiellement...

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  • Le 8 décembre 2007 à 17:00

    Maitre Jean-Felix Luciani avec un seul « c » s’il vous plaît !! Merci pour lui

  • Le 8 décembre 2007 à 11:07

    Malgré quelques difficultés, la semaine qui vient de s’écouler a permis la reprise des cours, avec des différences selon les composantes et les sites. Les contraintes que nous avons connues au cours de la semaine devraient disparaître progressivement pour un retour au plus vite à un fonctionnement normal que nous appelons tous de nos vœux.
    Malgré quelques difficultés, la semaine qui vient de s’écouler a permis la reprise des cours, avec des différences selon les composantes et les sites. Les contraintes que nous avons connues au cours de la semaine devraient disparaître progressivement pour un retour au plus vite à un fonctionnement normal que nous appelons tous de nos vœux.

    Après avoir consulté les syndicats représentant les personnels, la Présidence, en accord avec les doyens et directeurs, propose, dans un esprit d’ouverture, les mesures suivantes pour la semaine du 10 décembre.

    Davantage d’entrées seront ouvertes sur chacun des sites dès lundi matin. Dans un premier temps, ces entrées resteront réservées aux étudiants et aux personnels de l’établissement. Par ailleurs, les forces de police n’interviendront pas sur les campus lundi matin si aucun blocage n’est tenté. De plus, un espace sera ouvert aux débats étudiants dès lundi 10 décembre.

    Lundi 10 décembre, les entrées se feront à partir de 7h30, de la façon suivante :

    Sur le campus Berges du Rhône par :
    L’entrée du 5 rue Chevreul,
    L’entrée du 16 quai Claude Bernard,
    L’entrée du 18 quai Claude Bernard,
    L’entrée du 86 rue Pasteur.

    Sur le campus Porte des Alpes par :
    L’entrée principale du bâtiment A,
    L’entrée principale du bâtiment K (côté tramway)
    L’entrée du forum entre bâtiment C et I
    L’entrée du bâtiment L (vers médecine préventive),
    L’entrée du bâtiment Europe,
    L’entrée du bâtiment Filtre,
    L’entrée de la MDE.

    L’université fermera :

    sur le campus Berges du Rhône à 20h15
    sur le campus Portes des Alpes à 18h30.

    La réussite de la journée de lundi devrait permettre un retour progressif à une université totalement ouverte avant la fin de la semaine.

    Pour répondre à la préoccupation de l’ensemble de la communauté universitaire sur la loi relative aux libertés et responsabilités des universités, la Présidence mettra en place des groupes de travail portant sur différents aspects de ce texte.

    La Présidence

    SANS COMMENTAIRES...

  • Le 7 décembre 2007 à 22:15, par I

    Tu fais bien de méfier des rumeurs, parce que le communiqué de vendredi 20h00, ne dit pas ça pour le moment :

    Accès aux campus du samedi 8 décembre

    Les activités prévues sur les deux sites le samedi 8 décembre se dérouleront comme annoncé. Sur le site Berges du Rhône, l’entrée du quadrilatère des Quais se fera par le 16 Quai Claude Bernard.

    La Présidence

  • Le 7 décembre 2007 à 19:57

    j’attends avec impatience un communiqué de journès... Non pas que je mette en doute la capacité de négociation des professeurs dont je remercie la mobilisation, mais par contre, l’honnêteté de journès, elle, est plus sujette à caution...

  • Le 7 décembre 2007 à 18:31

    A Paris violentes provocations policiéres tout le long du parcours avec
    > charges et gazages multiples rue Gay Lussac, visiblement une nouvelle
    > fois une stratégie de la tension parfaitement orchestrée par la
    > Préfecture et sur ordres venu d’en haut lieu.
    >

    > Vers 17h30 la manifestation quitte le parcours officiels environ 1000 à
    > 2000 personnes malgré le quadrillage policer s’engagent dans la rue du
    > faubourg du Temple jusqu’à la hauteur du métro Faidherbe Chaligny, re
    > présence impressionnante de CRS, GM, « civils » et autre Bac.
    >

    > Dispersion de la manifestation en petits groupes, a travers les petite
    > rues, la pression policière monte d’un cran, à peu prés à la hauteur du
    > métro Charonne plus de 30 arrestations dont certaines très violentes de
    > la part des gardes mobiles ont lieues, certaines au faciès jusque dans
    > des cafés, ou dans les petites rues. Un peu plus loin des personnes qui
    > n’avaient d’ailleurs pas participée aux manifestations ont même été
    > arrêtées leur seul « crime » : êtres jeunes.
    >

    > Pas de nouvelles pour l’instant des personnes arrêtées les médias
    > officiels n’en parlerons jamais...
    >

    > NON A LA RÉPRESSION
    >

    > Solidarité avec les personnes arrêtées arbitrairement

  • Le 7 décembre 2007 à 18:23, par CocoP

    Florian passait en comparution immédiate cette après-midi au tribunal.

    Résumé :

    Il est accusé d’avoir exercé des violences sur deux flics, violences ayant entrainé des ITT< 8 jours. Florian ne reconnait pas les faits. Il dit au juge qu’il était sur place devant la fac le jeudi matin dans le cadre du bloquage des universités, décison qui avait été prise la veille pendant lors de l’AG etudiante.
    « Les étudiants ne sont pas forcément pour le bloquage, si vous vous étiez poussés légérement, ca se serait mieux passé » lui dira le juge Pieju, chargé de l’affaire.

    Le procureur requiert pour Florian un contrôle judiciaire, pas de mandat de dépot mais une obligation de pointer à la gendarmerie la plus proche de son domicile.

    Comme pour Pascal, l’avocat de Florian présente au juge un DVD contenant une vidéo à visionner de l’intervention policière et demande que soient entendus et sélectionnés pour la prochaine audience une 20aine de témoins (dont du personnel de la fac). Il présente aussi une attestation collective des profs de Florian pour dire ce qu’ils pensent de Florian et aussi ce qu’ils pensent de ce qui s’est passé sur la fac. L’avocat affirme pendant sa plaidoierie son opposition à la présence des CRS sur la fac.
    D’autre part, il demande aussi au ministère public que soit réalisé une enquête sur les précédents des policiers.

    L’audience aura duré 12 minutes. Le délibéré de l’audience sera la mise en liberté avec contrôle judiciaire de Florian et la demande d’un supplément d’information (audition des témoins et collecte des vidéos, comme pour Pascal) pour l’audience du 10/01/08 où seront jugés les faits.

  • Le 7 décembre 2007 à 17:49, par CocoP

    Pascal est accusé d’avoir exercé des violences sur 2 flics ayant entrainé des ITT<8>
    AG étudiante la veille) et qu’il avait été pris dans un cercle de violence/énervement.

    Son avocat a remis au juge un DVD contenant une vidéo du blocage, vidéo dont le juge connaissait l’existence puisqu’il avait été lui même la visionner sur internet. Puis Pascal a affirmé vouloir ne pas être jugé tout de suite et a demandé un renvoi d’audience pour mieux préparer sa défense : le tribunal devait donc juger s’il mettait en détention ou libérait le prévenu jusqu’à la date de la future audience.

    Le juge Pieju a tout de même sermonné le prévenu en lui disant que « les étudiants bloqueurs sont minoritaires » et que « c’est pas bien votre place tout de même » (au blocage) et « il aurait suffit que vous vous poussiez pour que tout cela n’arrive pas » ; en gros il aurait fallu ne pas faire le blocage voté en AG pour que les CRS n’interviennent pas...

    Le procureur n’a pas demandé de mandat de dépot, simplement un contrôle judiciaire (me semble t-il). C’est à dire qu’il a demandé à ce que Pascal ne soit pas en prison jusqu’à la date du renvoi d’audience.

    L’avocat a remis un DVD et en plus une liste de témoins (dont certain font partie du personnel de la fac) des violences policières commises devant la fac jeudi. Il a aussi précisé que si une entrée de la fac était bloquée, ca n’était que symbolique puisque d’autres accès à la faculté sont restés ouverts toute la matinée. D’autre part il a aussi insisité sur la présence du président de la fac Journés, lors des violences policières, en précisant qu’il se trouvait derrière les grilles de la fac, et qu’il aurait « peut-être été mieux devant ».

    Pour finir sa plaidoierie, l’avocat a demandé à ce qu’un supplément d’information (des témoins à faire entendre et des films à collecter et visionner) soit réalisé par le tribunal avant la date du renvoi d’audience.

    Au délibéré, le tribunal a demandé un supplément d’information comme l’avocat le souhaitait et a remis en liberté Pascal avec une obligation de contrôle judiciaire (un pointage hebdomadaire au commissariat vraisemblablement, mais ca reste à confirmer) jusqu’à la prochaine audience ou sera jugé le fond (cad les faits) le 10/01/08.

    Soyons nombreux à cette date devant le Tribunal pour le soutenir !

  • Le 7 décembre 2007 à 17:16

    super,
    j’espère que vous serez le plus nbx possible le 10 janvier pour les soutenir ! Espérions qu’il y aura une justice quelque part...puisque la police est partout !

    STF

  • Le 7 décembre 2007 à 16:31

    Les copains ont été relachés à 16H. Ils passent en procès le 10 janvier et ils n’ont pas de contrôle judiciaire jusque là.

  • Le 7 décembre 2007 à 06:30

    Il y a aussi, à 9h rue Chevreul, un rassemblement des personnels de Lyon 2 par solidarté avec l’étudiant blessé.

  • Le 7 décembre 2007 à 06:27

    Le message que le président de Lyon 2 a envoyé hier soir aux personnels et aux étudiants de l’université déclare texto que « Deux personnes, extérieures à Lyon 2, ont été interpellées pour coups et blessures », ce qui affirme donc qu’elles ne sont pas de lyon 2, mais suggère également qu’il ne s’agit pas d’étudiants... Est-ce un message honnête ?
    À rappocher du message du 4 décembre, toujours émanant de la présidence : « Un groupe d’individus, dont certains extérieurs à l’établissement, a tenté d’empêcher les étudiants d’entrer dans les bâtiments » — il s’agit des étudiants bloqueurs. Les qualifier d« individus » opposés aux « étudiants » est délibérément trompeur.

  • Le 7 décembre 2007 à 06:22

    et qui en plus sont désignés par la présidence d’une part ecomme étant extérieurs à l’université alors qu’y en a un qu’est à lyon III sur les quais et l’autre en science po, filière où enseignait d’ailleurs Journès. D’autre part, il les accuse d’être responsables de coups et blessures (sur les étudiants, incite sans doute-t-il à croire), et il ose dire que des flics ont été blessés !
    On en est presque à trouver les médias bourgeois neutres... La propagande, les mensonges permanents de journès lui sauteront à la gueule et on rira.

  • Le 7 décembre 2007 à 00:04, par Co

    Si, malgré le soutien, le procureur décidait de faire passer les étudiants en comparutions immédiates, ca serait alors à 14h00 qu’il faudrait aussi être présent devant le Tribunal pour soutenir les étudiants interpellés. L’audience aurait lieu alors à la salle G du tribunal, à partir de 14h.

    Soyons nombreux pour les soutenir face à l’arbitraire !

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