Selon des habitants, le mardi 6 décembre, dans le village de Dongzhou, près de la ville de Shanwei,
dans la province de Guangdong, au sud de la Chine, la
police a tué 20 personnes, ou peut-être même une trentaine de personnes, suivant des informations relayées par des médias de Hong Kong, parmi le millier des manifestants qui protestaient
contre des réquisitions de terre. Cela serait le pire massacre de
civils en Chine depuis celui de la place Tienanmen en 1989.
Les habitants
avaient affirmé samedi que les autorités tentaient d’étouffer l’affaire en
versant de l’argent aux proches de victimes en contrepartie des cadavres.
Selon le premier commentaire officiel, la police aurait seulement tué trois personnes
lorsqu’elle a été contrainte d’ouvrir le feu sur des centaines de
manifestants qui attaquaient une centrale éolienne dans le village et les autorités ont annoncé une enquête.
Dimanche 11 décembre, une centaine de policiers, en tenue d’émeute
avec casques et boucliers, arrêtaient des véhicules,
recherchant des hommes de la localité. Aucune violence
n’était signalée mais on pouvait voir des villageois en colère haranguer les
policiers.
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