Retour bref en Russie où en raison d’un climat d’insécurité constant elle est venue à Lyon avec ses deux fils en novembre 2005. De plus Madame Babaïan est poursuivie par son ancien compagnon, père de ses enfants, qui l’a violemment maltraitée.

Suite à une première tentative d’arrestation à son hôtel le 7 avril, le 11 avril 2006, une délégation de parents, d’enseignants, d’élus (M^me le Maire du 1^er et deux de ses adjoints, un adjoint de M. le Maire de Lyon) s’est rendue à la préfecture pour déposer une pétition de plus de 500 signatures réclamant que son dossier soit examiné par la France (et non par l’Allemagne, dont elle dépend juridiquement, accords Dublin II). Aucun dialogue de la part des autorités préfectorales ce jour-là.

Le 19 avril, elle recevait un ordre d’expulsion pour l’Allemagne avec ses deux enfants. Cela équivaut à coup sûr à une deuxième expulsion, soit en Russie, soit en Azerbaïdjan, ce qui veut dire clairement briser trois vies. Nous n’accepterons pas ce traitement contraire à l’humanité, à la protection de l’enfant et à celui des femmes victimes de sévices.

Nous déclarons prendre sous notre protection Alek et David Babaïan, moralement et concrètement.

Nous demandons au Préfet :
 de permettre à ces deux enfants de poursuivre leur année scolaire comme le prévoit la circulaire du 31 octobre 2005
 de transférer le dossier Madame Babaïan d’Allemagne afin qu’elle puisse déposer une demande d’asile en France.