Celui-ci a décidé l’envoi de la police fédérale préventive, pour reprendre le contrôle de la ville par la violence. L’offensive, alliée à l’action de groupes paramilitaires au service du gouverneur Ruiz depuis le début de la lutte, a déjà fait une vingtaine de mort, et des dizaines de blessés.
Après la terrible répression exercée en mai à San Salvador d’Attenco, les viols, les meurtres, la torture et les blessures infligées par les militaires, policiers et paramilitaires à la population pour mater la révolte populaire, le pouvoir Mexicain montre une nouvelle fois son visage, celui de tous les pouvoirs : le visage de tortionnaires et d’assassins, prèts à tout pour défendre leur privilèges.
La lutte menée depuis 5 mois, à laquelle participent nos camarades du Comité Indigène Populaire-Ricardo Florès Magon, de la grève enseignante à l’occupation des batiments publics, a permis de chasser politiciens corrompus et mercenaires policiers de la ville. Elle a permis de retrouver le chemin de la dignité et de la justice sociale. La population en lutte, s’est auto-organisée au sein de l’assemblée populaire du peuple d’Oaxaca, et a montré avec éclat, et par la pratique, que les politiciens et l’Etat ne sont que des organismes parasitaires sur le corps social.
C’est ce que ne peux tolérer le pouvoir, qui choisit le bain de sang pour tenter d’éviter la propagation révolutionnaire.
Non à la répression ! Solidarité sans frontière entre les exploité-e-s !
1. Départ immédiat de l’armée mexicaine et de la Police fédérale préventive.
2. Liberté immédiate pour tous les détenu-e-s .
3. Dehors les politiciens assassins !
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