Récit de la manifestation lycéenne du jeudi 18 décembre 2008

6004 visites
22 compléments

Après plusieurs mois d’un mouvement lycéen dense en occupation et manifestation sauvages l’appel avait été lancé pour une manifestation d’envergure à lyon jeudi 18 décembre. Et c’est 10 000 lycéens qui y ont répondus, récit d’une manifestation et des affrontements qui ont suivis.

Pour ne pas gêner la lisibilité du texte, les photos sont en bas de l’article.

- 10h30 : les lycées Blaise, Branly et Saint-Just (et peut-être d’autres lycées) se retrouvent à Saint-Jean (entre 500 et 600 lycéen.ne.s) et partent en manifestation sauvage en direction des Terreaux. Fumigènes. Un cordon d’une dizaine de CRS s’écrase littéralement (probablement de peur) au passage de la manif à Cordeliers. Place de l’Opéra, la manif rencontre la tête de la manif « officielle » qui part des Terreaux. Ambiance électrique.

- 11h00 : trois ou quatre poubelles crâmées place des Terreaux après le départ de la manif. Entre 5.000 (selon la police) et 10.000 (selon les personnes présentes) manifestant.e.s.

- 11h15 : un cortège énorme et rapide, des poubelles renversées et crâmées rue de la République. Fumigènes. Peu de policiers (sauf en queue de manif).

- Après 11h20 : après le passage de la manif à Bellecour, vitres pétées au Mac Donald’s et en haut de la station de métro. Une arrestation (sûre), peut-être deux : une centaine de personnes affrontent les flics en réaction, charges, tirs de flash-balls (peut-être des arrestations).

- Pendant ce temps-là, le très gros de la manif passe par la place du Pont, le Rectorat (entre lesquels aucun incident notable), Centre Berthelot, pour arriver à Jean Macé. A partir du Rectorat de nombreux CRS à pieds remontent rapidement le cour de la manif (sous les huées et les jets de projectiles - pierres, pétards).

- En queue de cortège, échauffourée au Rectorat.

- Arrivée de la tête de cortège à Jean Macé. Mouvement en direction de la mairie du 7e (encore du monde au Rectorat). Une bagnole retournée, première charge des CRS et de la BAC, deux arrestations, grenades lacrymogènes. Au bout de 10 minutes de face-à-face, une partie du cortège recule à l’arrêt de tram Jean Macé.

- Par la suite, de nombreux groupes de manifestant.e.s se dispersent un peu partout autour, les charges de CRS coupent la manifestation en plusieurs cortèges (une fille blessée et évacuée). L’un d’eux remonte très lentement l’avenue Berthelot (en direction de route de Vienne), un autre avenue Jean Jaurès se trouve bloqué par les CRS sous le pont de la voie ferrée, le reste de la manifestation qui n’était pas encore arrivé à Jean Macé au moment des charges commence à se disperser.

- Avenue Berthelot, à partir de Jean Macé, un groupe d’environ trois à quatre cents manifestant.e.s (ce nombre diminuant constament) subit régulièrement les charges de CRS. D’arrêt de tram en arrêt de tram, les manifestant.e.s jettent des projectiles, montent des barricades de fortune, brûlent des cartons, retournent des voitures (deux seront brûlées), bloquent la circulation, subissent les grenades lacrymogènes, et ce pendant une heure.

- Après l’arrêt de tram de route de Vienne, les CRS arrivent à prendre à revers des manifestant.e.s dont certain.e.s s’enfuient via un chantier. Quelques arrestations. A partir de là, on peut observer de très nombreux CRS « bouclant » la zone. Des dizaines de CRS, plus d’une vingtaine de camionnettes (sans compter les voitures - banalisées ou pas-, les motos, et les BAC) pacifient lentement l’avenue.

- Avenue Berthelot, un groupe disparate de plus d’une centaine de manifestant.e.s continuait à défiler derrière les CRS.

- 14h30 : une centaine de personnes au rassemblement de solidarité pour les arrêté.e.s (place Bellecour).

- 15h00 : le rassemblement part en manif sauvage dans le but de croiser tous les petits groupes de manifestant.e.s dispersés dans la ville. Arrivé à environ 200 aux Terreaux, le cortège - bien suivi par les flics - traverse le pont et redescend les quais du Rhône en bloquant la circulation, et se disperse à 16h00 à la Guillotière. Apparemment, aucune arrestation.

- Selon la préfecture du Rhône il y aurait eu 38 interpellations aujourd’hui (et 5 flics blessés).

- Entre 14h30 et 15h30 : très forte présence policière sur la presqu’île. De nombreuses camionnettes de CRS s’y dirigent également.

JPEG - 111.1 ko

Arrivée de la manifestation place Gabriel Péri (place du pont)

JPEG - 113.4 ko

La manifestation le long de la rue de marseille

JPEG - 100 ko

idem

JPEG - 103.1 ko
JPEG - 101.4 ko

Le cortège sur l’avenue Berthelot

JPEG - 103.8 ko

Les premiers rangs de la manifestation sur l’avenue berthelot à l’approche de jean macé

JPEG - 74.2 ko
JPEG - 124.5 ko

Prise de parole devant la mairie du 7e, après qu’une voiture ai été renversé

JPEG - 112.8 ko

La flicaille charge peu après les lycéens rassemblés devant la mairie

JPEG - 90.3 ko

Première arrestation sur la place Jean Macé, à coté de la voiture renversé

JPEG - 73.3 ko

Les CRS s’interposent entre la mairie et les manifestants, faisant des arrestations au passage

JPEG - 108.6 ko

début des affrontements place Jean Macé

JPEG - 96.4 ko

Les CRS tirent aux flashball sur les manifestants, Ils s’approchent beaucoup et éffectuent des tirs à bout portant

JPEG - 106 ko
JPEG - 92.7 ko

Lacrymo et flashball contre pierre et cannettes

JPEG - 102.3 ko

Tout en tirant sur les lycéens les CRS font de nombreuses photos pour alimenter le fichage des renseignements interieurs

JPEG - 90.3 ko
JPEG - 71.6 ko

Les affrontements continueront pendant plus d’une heure, notamment le long de l’avenue berthelot

P.-S.

Les photos ci-dessus sont de Fle-ur, sous licence Creative Commons 2.0 France License.
Voir les autres photos

- Note aux personnes voulant ajouter des photos : celles hébergées sur facebook ne sont pas visible pour les personnes non inscrites. D’autres sites d’hébergement se trouvent facilement sur le net, il suffit de taper « hébergement photo » dans n’importe quel moteur de recherche.

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message
  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

  • Le 22 janvier 2009 à 10:26, par pilouz

    Samir, un des arretés du 18 décembre ( lors d’une manif lycéenne ),
    passera en comparution immédiate vendredi 23 janvier ( oui, demain ) à 14h
    salle G au TGI !

  • Le 20 décembre 2008 à 16:31, par I

    Des photos de la manifestation sur mon site perso.

    Site AntoineM.fr

  • Le 20 décembre 2008 à 00:29

    Pour toi comme pour les autres arrêtés, ou les témoins des arrestations, pensez à contacter témoins et la caisse de solidarité (les contacts sont sur rebellyon, suffit de chercher un peu). Et bien sûr tenir au courant en envoyant les informations sur rebellyon.

    De même il faut être nombreux aux comparutions immédiates, pour soutenir les camarades et pouvoir faire des comptes-rendus pour tenir les autres au courant.

    La solidarité est une arme !

  • Le 19 décembre 2008 à 22:49, par Red-simon

    Je fait parti des 38 lycéens interpelés jeudi. Arrivé a jean macé , il y a eu les premières charges des flics, ne nous laissant pas la choix nous avons du remonter l’avenue berthelot subissant la charges répétitives des agents de police. Il y a eu des échanges de cailloux et bouteilles contre leur flash ball et lacrymo. Encerclé nous nous sommes réfugiés dans un chantier ou un vingtaines de camarades ce sont fait interpellés, maitrisé au sol, main sur la tête, le gardien de la paix m’as menacé en pointant son flash ball sur ma tête et en m’insultant « fils de pute je vais te buter si tu bouge la putin de ta grand mère ». Quelques secondes après j’ai reçu un violent coup de pied en pleine figure ( sa fait mal les rangers !!!). Puis on a passé 24 heures en garde a vue. On passe devant le juge pour mineur le 13 janvier pour violence aggravé sur les force de l’ordre avec arme... Et oui c’est sa de lancé un bouteille en direction des flics...

  • Le 19 décembre 2008 à 20:12

    Voila c’est les vacances... le gouvernement les attendais impatiemment ! hé oui, il semblerais que la lutte s’arrête durant celle-ci ? non ? Je trouve que c’est n’importe quoi de cessez maintenant de revendiquer parce que c’est la « pause vacance » ! Les suppression de profs ne cesserons pas elles ! Nous continuons à perdre notre culture et notre éducation ! Tous dans la rue !

  • Le 19 décembre 2008 à 18:44

    quand je lis « retourner une caisse pour bloquer l’accès aux flics », je ne suis pas d’accord. la première voiture rouge retournée n’a pas été retournée dans cette optique là, vu que les flics n’avaient pas encore chargés et qu’elle l’a été dans un contexte d’effervescence, d’excitation spontanée. de plus, s’en prendre à la plus petite voiture qui vaut même pas 600€, je trouve que ça craint, tout comme retourner deux R5, et en brûler une des deux...ceci dit je me suis interposé pour tenter d’éviter l’arrestation de la personne à ce moment là...mais je ne cautionne pas ce genre d’actes ! mais quoi ? on est dans lyon, ya pas assez de bagnoles dans la ville ? faut forcément s’en prendre à des bagnoles qui appartiennent peut-être à des personnes dans le besoin, qui galèrent grave pour boucler les fins de mois...ces mêmes personnes qu’on prétend aider et avec qui on est volontiers solidaires quand il le faut... je comprends la rage exprimée, mais avec un petit effort peut-être que la prochaine dois on évitera ce genre d’actes...quitte à brûler une bagnole, autant que ce soit une caisse de bourge...rien ne sert de toujours vouloir justifier la moindre connerie...

  • Le 19 décembre 2008 à 15:34

    Salut,

    les photos des Terreaux sont hyper belles. On voudrait l’utiliser pour un journal militant lyonnais. Pourrais-tu les remettre assez vite en résolution maximale sur image shack ?

    A+,
    A.

  • Le 19 décembre 2008 à 15:14

    Rassemblement ce vendredi à partir de 15h00 devant le Tribunal de Grande Instance de Lyon (rue Servient, Lyon 3e, arrêt de tram ’Palais de Justice - Mairie du 3e’) !

  • Le 19 décembre 2008 à 13:01

    *petit bug en raison d’un espace au milieu des URLs, ça donne ça en corrigé :
    - Manif sauvage partie de St Exupéry
    - Terreaux :1 et 2
    - Voiture retournée à Jean Macé : 1 et 2

  • Le 19 décembre 2008 à 12:36

    rassemblement 14h devant marius berliet aujourd’hui en soutien aux inculpés lycéens
    et ensuite..

  • Le 19 décembre 2008 à 12:33

    Oui que ce passe-t-il aujourd’hui ? les jeunes ont pas bouffé de la lacrymo hier pour arrêter aujourd’hui, et partir feter noel tranquillement. Il faut pas s’arreter là, il faut redescendre dans la rue aujourd’hui !

  • Le 19 décembre 2008 à 12:07

    Ton commentaire est intéressant d’un point de vue. Je dirais juste qu’en manif y’a pas de gentil manifestants et de méchant casseur. Y’a juste des gens qu’on la rage. Pour toi, ta façon de l’exprimer c’est peut-être de manifester avec slogan et pancarte. Je respecte. Pour d’autre, la rage prend une forme plus violente. On entend beaucoup dire « la manif se passait bien mais après y’a eu les casseurs ». Attention a ce discours, pour plusieurs raisons :
    1- Il ne surgit pas du néant. C’est un moyen pour l’Etat et le tenant de l’Ordre de réprimer toute forme de contestations, quelle soit violente ou pacifiste ; si t’étais là hier t’as dû voir que les flics n’ont pas fait de différence.

    2- C’est un moyen, de la part d’orga (syndicats, parti politique) de se mettre en avant. En gros : « si on met un bon service d’ordre et qu’on met dehors de la manif tous ceux qu’on l’air un peu vénère, on aura une manif calme ». Très dangereux. Le service d’ordre à la base était là pour protéger les manifestants des flics, et pas le contraire. Je peux dire à ce sujet que j’ai vu des discussion très bizarre en flic et S.O, du genre :type du SO à un flic= lui c’est un anar, il est là pour foutre la merde, arrêter le".
    D’autre part, ce discours d’appel au calme dans les manifs est compréhensible, parce que la violence personne n’aime ça. Cependant, tous les jours t’es maté, au collège, au taf, dans les transports en communs et j’en passe. Une manif doit être un moment de liberté.

    3- Quoiqu’on en dise, la violence n’est jamais gratuite, même si c’est l’impression qu’on beaucoup de gens. Pourquoi ? Parce que c’est un discours qu’on nous rabas à longeur de temps. Mais je peux t’affirmer que le mec qui prend un pavé pour le lancer sur un flic, vu les risques qu’il prend, a moins avis c’est pas du gratuit. Après y’a quelques inconscient, comme partout. A titre d’exemple, qu’est-ce qu’on a pu voir hier : des pubs cassé (symbole du capitalisme), des caméras brisées (symbole de la surveillance orwellienne qui s’exerce sur nous), des voitures retournées (pour bloqué l’accès au flics), des pavés et des bouteilles lancées sur les keufs (qui sont là pour remettre tous le monde dans « le droit chemin »). Moi je ne vois aucun acte gratuit là dedans.

    4- Cette violence n’est rien face à celle qu’on subit. Y’a des centaine de gens qui dorment -et qui meurent- dans la rue, jeté d’un système qui ne les veux pas. Y’a des miliers de travailleurs qui souffre au boulot, en se tuant à la tâche pour un patron qui n’aura même pas une once de symphatie pour lui. Y’a des millions de jeunes qui ne voit pas d’avenir dans un système qui est en train de s’auto-détruire, mais à qui on ne donne aucune alternative.

    Conclusion : ce texte n’a pas pour but d’encourager la violence, seulement d’essayer d’apporter quelques pistes pour la comprendre. Personellement, je pense qu’il vaut mieux dire a un mec ou une nana insurgéE « protège toi, met un foulard, attentionà la BAC » plutôt que « c’est pas bien, ça sert à rien la violence ».

    Plus d’infos sur infokiosques.net, avec des textes de reflexions sur la violence, la lutte des classes et pleins d’autre truc.

  • Le 19 décembre 2008 à 09:15, par  ???

    est ce qu’il y a des gens pour aller aux comparutions immédiates ?

  • Le 19 décembre 2008 à 03:06

    J’ai lu dans votre compte-rendu
    « Surtout quand on voit que c’est des mecs qui ce font choper comme des cons, parce qu’ils ne voient pas la bac derrière eux quand ils lance une canette ; où parce qu’ils ne mettent pas de capuche en retournant une caisse. »

    bien que que cette phrase soit très pertinente et d’un style attrayant, je pense qu’il faut faire attention avec cette phrase qui pourrait laisser entendre que les manifestants seraient des casseurs, afin qu’elle ne se retourne pas contre les lycéens arrêtés,
    mais bon.

    Virez absolument ce commentaire si vous le jugez nécessaire, il n’est la que pour aider.

  • Le 19 décembre 2008 à 00:24

    Je sais pas comment ça c’est passé du côté de Grenoble, mais à lyon ça a chauffé sévère aujourd’hui. Manif pour l’éducation, qui est partie assez vite en sauvage. Faut dire qu’ils avaient de bonnes raisons, le climat a lyon est assez irrespirable. Mardi, lors d’une précédente manif en plein coeur du lyon bourgeois, des journalistes de l’AFP ont étés interpellés... C’est assez drôle parce qu’en ce moment ils sont totalement en train de changer de discours sur les keufs...

    Enfin bon, j’arrive à la manif vers 12h. Une masse de gens « occupent » la voie de tram, sur le cours Berthelot, à Jean Macé plus précisément. L’ambiance est tendue, il paraît qu’il y a déjà eu quelques échanges de politesse entre keuf et manifestants vers le rectorat. Toujours est-il, les flic sont sur-nombreux, et bien sur les dents. Une voiture est retournée sur la chaussée, pour empêcher l’accès de l’avenue aux véhicule de condé en tous genre. La bac interpelle deux personnes à ce moment là, pendant que leurs collègues chargent. Deux autres personnes sont arrêtés par des baceux en civils juste devant moi. J’essaie d’avoir leurs noms, mais les porcs leurs expliques que « si il l’ouvre c’est un coup de tonfa dans la gueule ». Les pauvres mômes évidemment n’osent pas moufter (comment pouvoir le faire dans ces conditions ?) et ils sont embarqués dans une caisse. Petit moment de flottement. Le cortège est séparé, entre ceux qui ont fuis par l’avenue, et eux qui ont pris les rues parallèles. Mais d’un côté comme de l’autre, c’est tout bleu à l’horizon.
    Quelques projectiles volent, mais rien de bien méchant. Le cortège se reforme à l’arrêt de tram Garibaldi. Les flics n’avancent pas, quelques vitres volent en éclats, ainsi que les caméras de la station de tram. Une voiture est renversée sur l’avenue, et le feu y est mis. D’ailleurs, c’était plutôt étrange, y’avait la BAC à même pas 10 mètres, et pas un d’eux n’a bouger ; alors qu’ils auraient pu chopé les mecs direct. Comme si ça les arrangeaient... De toute façon, avec tous « les reporters » flics qu’il y avait sur la voie de chemin de fer en surplomb, il n’est pas impossible que l’arrestation est eu lieu plus tard.
    D’un coup, les flics avancent en aspergeant de lacrymo la foule, et les manifestants sont quasiment encerclés. Ben oui, les flics les avenue y kiffe. Y peuvent rouler au taqué avec leurs pinpons à fond, alors que dans une rue étroite une ptite barricade et hop, c’est bouché.
    Quelques slogans volent, dont « flic, porc, assassin ». Ca fait plaisir. S’en suit encore une séparation du cortège. Tandis que certains continuent d’avancer sur l’avenue Berthelot, d’autres sont repoussé vers la route de Vienne. Les flics deviennent hyper mobiles, et ils prennent toutes les rues parallèle à Berthelot. Visiblement ils cherchent à dépasser la tête du cortège, pour dégager l’avenue qui est hyper emprunté à cette heure (on voit passer une vingtaine d’estafettes).
    A partir de là j’ai lâché le cortège, qui avait pris je ne sais quelle direction. On a voulu continuer mais la police barrait le passage, et c’est pas à vingt qu’on allait pouvoir le forcer. A ce moment on rebrousse chemin avec quelques camarades, et arrivé a Jean Macé les renfort de condé déboulent, 12 voiture en civils, rien que ça, des motos et encore quelques camionnette. Au moins on sait où passe la thune de nos impôts. Arrivée sur la presqu’île, des flics encore et toujours, qui protège les bons citoyens de faire leurs courses de noël.

    La journée c’est soldé par 35 interpellations, et ça sa fait chier. Surtout quand on voit que c’est des mecs qui ce font choper comme des cons, parce qu’ils ne voient pas la bac derrière eux quand ils lance une canette ; où parce qu’ils ne mettent pas de capuche en retournant une caisse.

    - liens : http://rebellyon.info/

    - Une vidéo abusée où on entend un chef-condé dire à 15 s « en avant, on casse pas les journalistes ! » Alors c’est qui les casseurs ? http://rhone-alpes-auvergne.france3.fr/info/49814256-fr.php

    A BAS L’ETAT POLICIER
    L’ÉDUCATION C’EST PAS A COUP DETON

  • Le 18 décembre 2008 à 20:25

    Gérad Collomb cité par Lyoncapitale :

    « S’il est légitime d’exprimer sa cause, cela ne doit pas donner lieu à des violences ou à des actes de vandalisme. Car de telles actions dénaturent à la fois la cause défendue et l’expression démocratique ». Il appelle aussi à une « plus grande vigilance de la part des organisateurs de manifestations qui peuvent être instrumentalisées par des personnes qui souhaitent d’abord le désordre ».

    TA GEULE PAPA COLLOMB !!! On a pas besoin de tes conseils de vieux ! Garde les pour le PS...

  • Le 18 décembre 2008 à 20:07

    Je suis arrivée sur la place Bellecour alors que la manif était déjà avenue Berthelot et bien engagée, et j’ai vu une interpellation. VIolente, qui plus est. Je sais pas ce qu’ils foutaient dans le fourgon, mais ça remuait là dedans et ils ont fermé la porte.

  • Le 18 décembre 2008 à 19:37, par l

    Demain je ne sais pas mais il y a une autre rendez-vous samedi pour un rassemblement de soutien aux grecs. 14h30 devant l’Opéra.

    ET à la rentrée on recommence !

    Peut-être réfléchir à une action/manif entre noël et le jour de l’an histoire de maintenir la pression.

  • Le 18 décembre 2008 à 19:29, par le lutin malin

    La video des arrestations et des violences policières sur LyonCapital

  • Le 18 décembre 2008 à 19:26

    ça continue demain ?

Publiez !

Comment publier sur Rebellyon.info?

Rebellyon.info n’est pas un collectif de rédaction, c’est un outil qui permet la publication d’articles que vous proposez. La proposition d’article se fait à travers l’interface privée du site. Quelques infos rapides pour comprendre comment être publié !
Si vous rencontrez le moindre problème, n’hésitez pas à nous le faire savoir
via le mail contact [at] rebellyon.info