Bayer veut instaurer la délation parmi ses employés

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Ne se contentant pas d’empoisonner par endroits la faune et la flore, de promouvoir les OGM, d’exploiter des enfants en Inde... cette multinationale a décidé, lors d’une réunion à son siège de Lyon, de mettre en place un numéro vert anonyme pour dénoncer ses collègues.

Instaurer la délation

La direction du groupe agrochimique Bayer Crop-Science à Lyon envisage de mettre à disposition de ses salariés un numéro vert permettant de dénoncer, de façon anonyme, tout comportement d’un collègue employé estimé répréhensible. Lors d’un Comité central d’entreprise qui s’est tenu à Lyon, le vendredi 22 juillet, les syndicats ont voté contre une délation institutionnalisée au sein de l’entreprise.

Le vote syndical n’étant que consultatif, la direction ne se désespère pas de faire passer ce qu’elle appelle son "programme de conformité légale et de responsabilité professionnelle" en invoquant la sécurisation des marchés boursiers et une loi existant aux USA, la loi Sarbanes-Oxley, votée à la suite des affaires Enron afin de moraliser les entreprises et lutter contre les scandales financiers. Il s’agit, selon la direction, d’adapter ce programme mondial à la France.

Saper la solidarité entre les employés, diviser pour mieux régner semble être plutôt la volonté de la direction, créer de la défiance au sein du personnel et mettre une ambiance totale de méfiance. Il est évident que ce numéro vert anonyme ne servira pas uniquement à dénoncer des malversations financières, car les dénonciations calomnieuses, les règlements de compte entre collègues vont pouvoir aussi s’opérer librement.

On peut lire dans ce "programme" :
- “Des rapports peuvent être établis de manière anonyme. Par exemple par une ligne d’appel téléphonique.”
- “Tout collaborateur doit prendre conscience que son comportement peut être attribué à l’entreprise et donc affecter la réputation de Bayer à l’extérieur comme en interne.”
- “Les salariés doivent être polis, objectifs et justes dans leurs rapports avec leurs collègues et les tiers.”
- “Les salariés concernés par une enquête de justice ne doivent coopérer avec les autorités judiciaires qu’après consultation du service juridique de l’entreprise.”

Stéphane Tourneux, délégué syndical CGT de l’entreprise, déclare : « Dans ce programme, on nous demande d’être citoyen Bayer avant d’être citoyen français. Cela pose des problèmes évidents d’intégration dans le cadre légal voire constitutionnel français. Il est une atteinte aux droits, devoirs et libertés des salariés, remettant en cause la législation du travail et c’est une restriction des “libertés fondamentales”. Des termes, comme celui de “tiers”, sont flous et peuvent permettre n’importe quelles atteintes aux libertés individuelles. On veut nous mettre, les salariés français, à la botte d’une loi yankee ! »

Le syndicat CGT demande l’annulation pure et simple de ce "programme" de 27 pages. Devant l’obstination de la direction qui se croit au dessus des lois, le syndicat CGT a donc décidé de saisir le tribunal de grande instance sur le fond du texte, dans l’espoir que cela débouchera sur une véritable jurisprudence en la matière.

Il semblerait que la C.N.I.L. ne donne pas non plus entièrement son aval à ce texte...


C’est quoi Bayer CropScience ?

A Gorge-de-loup, dans ce qu’on appelle le nouveau quartier St Pierre, c’est-à-dire sur l’emplacement de l’ancienne usine Rhodiaceta [1], rue Michel Berthet, à l’angle de la rue Jean-Marie Leclair (pas idée de nommer cette nouvelle voie pareillement alors qu’il y a déjà pas loin la rue de la Claire !), se trouve un immeuble tout de verre, sur lequel on peut voir (sans se moquer) une immense feuille de peu-plier gravée : c’est en fait un des sièges de "Bayer CropScience", celui de Lyon, un autre se trouvant à Francfort, le siège général de cette multinationale étant à Monheim, en Allemagne.

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Bayer CropScience a été créée au début de l’année 2002 à partir de l’acquisition du français Aventis CropScience, pour la somme de 7,25 milliards d’euros. Cette acquisition, la plus importante de l’histoire des multinationales, fait de Bayer la plus grande entreprise de technologie génétique d’Europe et le deuxième producteur de pesticides du monde. Contrôlant à peu près un cinquième du marché mondial des produits chimiques agricoles, elle a pris l’an dernier la première place de l’agrochimie au suisse Syngenta, et emploie aujourd’hui dans le monde 22 000 salariés, dont 1 630 personnes en France. Avec un volume total de ventes de 6,5 à 7 milliards d’euros en un an, Bayer CropScience couvrira toutes les activités dans ce secteur, y compris la biotechnologie et les semences OGM. Bayer Cropscience pense afficher une marge brute de 25% en 2006.

- Malgé cet énorme bénéfice, cela n’empêche pas du tout cette multinationale de mettre en place régulièrement des plans sociaux pour réduire les effectifs de personnel.

En effet, en avril 2005, ont été annoncées 124 suppressions de postes en France, dont 24 dans le domaine de la recherche. Le jour-même de sa nomination à la tête du groupe agrochimique Bayer CropScience, Pascal Housset convoquait illico au siège de Lyon le Comité Central d’Entreprise les 14 et 15 avril 2005, avec pour ordre du jour un projet de réduction d’effectifs et de licenciements collectifs pour raisons économiques, dans le cadre de la réorganisation des sociétés de l’UES Bayer CropScience. Les syndicats considèrent cette attitude comme une véritable provocation : trois nouveaux présidents de Bayer CropScience ont été nommés depuis 2001, et ils ont tous mis en oeuvre un plan social ! Ainsi, selon le communiqué de la CGT, la France réalise 28% du chiffre d’affaires de Bayer CropScience avec 17% des effectifs. « Il y a un grand sentiment d’injustice, parce que la rentabilité est largement meilleure en France qu’en Allemagne, si on regarde les résultats générés par rapport aux effectifs. Nous craignons la disparition des activités stratégiques en France » a indiqué la CGT. Les salariés restent très interrogatifs sur les soi-disant raisons économiques qui poussent les dirigeants, une fois de plus, à réduire les emplois pour accroître la rentabilité.

- Malgé cet énorme bénéfice, cela n’empêche pas du tout cette multinationale d’utiliser au maximum les fonds de la collectivité publique, entre autres par l’intermédiaire de Biovision et du futur Lyon-Biopôle

Tous les deux ans a lieu à Lyon le forum Biovision/Biosquare, financé en très grande partie par des fonds publics (par exemple, la ville de Lyon et le Grand-Lyon assurent la moitié du budget) qui a surtout pour objet la promotion des entreprises liées aux biotechnologies. Comme d’autres, Bayer CropScience va récolter la manne financière de ce forum, qui a eu lieu du 11 au 15 avril 2005.

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Cette année, une demande a été faite (dans le cadre du festival des Résistances de Lyon qui a organisé un contre-forum) pour que Biovision ne reçoive plus de fonds publics, mais qu’un comité indépendant soit destiné à faire la lumière sur le fonctionnement d’une industrie agrochimique et pharmaceutique dont le seul mérite est d’assurer des revenus et des dividendes obscènes à ses dirigeants et à ses actionnaires aux dépens de l’intérêt public. (Voir notre article « Les biotechnologies n’ont plus de fondement scientifique »)

De plus, depuis le 12 juillet, Villepin vient de livrer un nouveau cadeau à ce consortium puisque “Lyon-Biopôle” devient l’un des premiers « pôles de compétitivité ». Une enveloppe de 1,5 milliard d’euros sur trois ans sera consacrée aux 67 pôles de compétitivité choisis par le gouvernement. Une part importante de cette somme consistera en exonérations d’impôts sur les sociétés, de taxe professionnelle, de taxe foncière et de cotisations sociales, qui pourront aller jusqu’« à 100 % d’impôt sur le revenu ou d’impôt sur les sociétés » pendant trois ans. Cette politique de “défiscalisation” a pourtant largement démontré son inefficacité en matière de création d’emplois. Elle se traduit dans les faits par des cadeaux fiscaux à des entreprises ou à des groupes déjà florissants.

Multinationale monopolistique totalitaire

Bayer Cropscience, la société Max-Planck et leurs associés Garching Innovation GmbH ainsi que Monsanto sont parvenus à un accord pour mettre fin à leur compétition sur le dépôt de brevet et autres procédés dans différents pays. Il s’agit en particulier de la création de plantes d’intérêt génétiquement modifiées au moyen de l’Agrobacterium.

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La technologie utilisant cette agrobactérie permet aux scientifiques d’introduire de l’ADN dans les cellules des plantes.
Avec cet accord, ces entreprises souhaitent licencier de manière croisée leurs technologies respectives au niveau mondial. Ainsi, les licences deviendront non exclusives dans certaines régions du monde au sujet du développement, de l’utilisation et de la vente de plantes transgéniques.

Une action symbolique contre Bayer CropScience a eu lieu à Lyon le 15 avril 2005 pour manifester le dégoût face à cette multinationale qui produit des dégats humains, environnementaux, économiques et sociaux considérables. Les dirigeants de Bayer CropScience n’ont pas trop appécié d’avoir l’entrée de leurs bureaux remplie de fumier... Cependant il vaut mieux épandre du fumier que leurs dangereux produits !

Un peu d’histoire...

Il est à noter que l’entreprise allemande Bayer, ex IG-Farben, défendit le concept de travail forcé pour des prisonniers lors de la première guerre mondiale, ainsi que dans les camps de concentration. Elle tira profit des crimes commis par les nazis. Elle a fabriqué des gaz asphixiants, dont le fameux gaz moutarde, mais aussi le “Cyklon B”, utilisé dans les chambres à gaz... [2]

C’est après moultes fusions et regoupements que Bayer Cropscience a pris désormais ce nom ; avant, sur Lyon, c’était Aventis Cropscience depuis 1999, et encore avant Rhône-Poulenc Agrochimie depuis 1979. Mais cette entreprise, qui eu pour nom Pepro, faisait partie du groupe Rhône-Poulenc depuis 1972, quand Pompidou en fit le coeur de la restructuration de toute l’industrie chimique française, en y plaçant des gaullistes comme dirigeants. Rhône-Poulenc fut nationalisé en 1982, puis recommença un processus de privatisation de 1986 à 1993.

Et avant 1972, c’était : Péchiney-Progil et Progil. Chez Progil, on y a travaillé aux défoliants que les bombardiers américains pulvérisaient sur les forêts du Vietnam. Le département "agrochimie" se met en place depuis la fin de la guerre, après 1945. Sur les marchés de Lyon, on entend encore couramment cette expression : « Donnez-moi des pommes de terre qui n’aient pas le goût de Progil ! » Cette entreprise, à ce moment-là, était surtout installée sur les quartiers de Rochecardon et St Rambert l’île Barbe, où il y avait un jardin d’expérimentation et il ne fallait sûrement pas s’amuser à y aller chouraver quelques légumes...

La Dargoire

Le siège de Pépro était déjà à Lyon 9e, au pied de le rue Pierre Baizet, cette ancienne montée de la Dargoire qui fut "dans les autrefois" la seule entrée utilisable au nord de Lyon. A l’entour, le bois de Rochecardon où les calèches se faisaient parfois détrousser dans cette montée. De là, l’expression lyonnaise “passer par Vaise” [3] ; d’ailleurs le chemin des contrebandiers existe toujours entre Rochecardon et la Duchère.

Enfin, ça ne se passe plus comme ça maintenant, et cette montée était très bucolique. Tout près, se trouve le pigeonnier du château de Rochecardon où Jean-Jacques Rousseau a écrit “Les rêveries du promeneur solitaire”. C’est vraiment dommage qu’on ait complètement détruit cette montée, lieu du passé à conserver à Lyon. Si la cause en est la folie de l’ancien maire Louis Pradel et de son urbaniste Delfante [4], s’opposant à la solution alternative du comité de coordination de St Rambert, et aussi la folie du maire Michel Noir [5], décidant une sortie inutile pour le périphérique Téo, très peu utilisée à deux pas de la sortie de Vaise, qui a gravement endommagé toute une partie de la balme et isolé en fait la cité HLM de la Dargoire, mais ce ne sont pas les seules causes...

En effet, Pepro, désirant réaménager son siège, a eu l’outrecuidance de construire carrément sur la chaussée, coupant complètement le bas de cette montée de la Dargoire.

Suspensions du Gaucho et du Régent

Une perquisition a été réalisée le 16 décembre 2003 au siège de Bayer-CropScience, à Lyon, dans le cadre d’une enquête sur l’insecticide Régent TS, accusé par des apiculteurs de décimer les abeilles. Cette perquisition a été menée par six fonctionnaires de la police judiciaire sur base d’une plainte de l’Union Nationale de l’Apiculture française, celle ci accusant ce produit d’être dangereux pour les abeilles. Des documents ont été saisis et le directeur de Bayer CropScience, Kurt Küssgen, a été entendu et mis en examen.

Puis le Régent TS a été interdit de vente à partir du 17 février 2004 par décision du juge d’instruction de Saint Gaudens chargé de l’enquête ayant débuté en 2002 après constat d’une surmortalité d’abeilles. La Commission d’Etudes de la Toxicité des produits phytosanitaires qui dépend du ministère de l’Agriculture a indiqué qu’il vaudrait mieux suspendre la commercialisation du Fipronil, composant du Régent, compte tenu des préoccupations majeures pour l’environnement et les espèces sauvages.

Après des années d’interminables procédures judiciaires et batailles médiatiques, le ministre de l’Agriculture Hervé Gaymard a annoncé le 25 mai 2004 la décision de suspendre l’usage du Gaucho pour le maïs, jusqu’à la réévaluation du produit par la Commission européenne en 2006. Le 21 avril, le Conseil d’État, saisi par trois syndicats d’apiculteurs avait accordé deux mois au ministère de l’Agriculture pour se prononcer sur l’avenir de l’insecticide, déjà prohibé depuis 1999 pour la culture du tournesol. Le principe de précaution est enfin appliqué. Les abeilles font la ronde, les amis de la vie et les apiculteurs jubilent ! Le ministre a pris la mesure de la dangerosité du Gaucho pour les hommes et pour les abeilles. Mais il faut rester vigilants sur les procédures d’homologation des molécules qui vont remplacer celle du Gaucho, l’imidaclopride. Les apiculteurs doivent être associés à ces procédures.

Empoisonnements par des pesticides

Bolivie : Sept morts par empoisonnement aux pesticides.
Sept personnes, des enfants pour la plupart, sont mortes fin février 2005 dans la ville bolivienne d’Achacachi, victimes d’un empoisonnement dû au pesticide Asuntol Fuerte. Douze autres personnes ont été gravement intoxiquées et ont dû recevoir des soins en urgence.

Le Coumaphos, substance présente dans le pesticide Asuntol Fuerte, appartient à la classe des organophosphates. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé cette substance dans la catégorie Ib (substances très dangereuses). Cet insecticide est fabriqué par la firme Bayer CropScience. Les organophosphates sont des poisons mortels. Partout où ils sont en vente libre, on observe des empoisonnements et des décès. Les lamentations des producteurs qui tiennent pour seuls responsables de l’emploi des pesticides les utilisateurs de ces produits rappellent les faux-fuyants cyniques de l’industrie de l’armement.

L’OMS estime que le nombre de décès annuels pour cause d’empoisonnement aux pesticides peut aller jusqu’à 200 000, la plupart de ces décès ayant lieu dans des pays en voie de développement.

Le travail des enfants en Inde

En février 2004, il est constaté l’emploi massif d’enfants dans la culture semencière du coton en Inde. ProAgro, qui fait partie du groupe Bayer depuis 1999, est parmi les entreprises concernées. Cela constitue une atteinte aux règles édictées par l’Organisation Internationale du Travail ainsi qu’aux autres règles internationales telles que celles de l’OCDE.

Lors d’une réunion en septembre 2003, des entreprises, au nombre desquelles on compte ProAgro, ont admis leur responsabilité en ce qui concerne l’emploi de main-d’œuvre infantile. Depuis, les mois ont passé sans que des actes fassent suite aux promesses. La re-scolarisation d’enfants ayant été retirés de l’école pour travailler est rarement couronnée de succès. Après une saison de travail chez les producteurs de semences de coton (cette saison dure en moyenne sept mois), la plupart des enfants, en grande majorité des filles, ne reçoivent plus aucune formation scolaire. En travaillant pour les fournisseurs dépendant de Bayer/ProAgro, ces enfants âgés de 6 à 14 ans perdent leur perspective d’avenir. De plus leur santé est gravement menacée, car les règles de protection contre les maladies et les accidents du travail ne sont pas respectées, par exemple lors de l’utilisation de pesticides.

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/ Source des 2 derniers paragraphes : Coordination contre les méfaits de BAYER

P.-S.

BAYER CROPSCIENCE
16 Rue Jean-Marie Leclair - CP 310 - 69337 . LYON CEDEX 09
Téléphone : 04 72 85 45 45
Fax : 04 72 85 41 00
courriel : martine.lebris(arobase)bayercropscience.com
Site oueb : www.bayercropscience.fr

Produits phytosanitaires : fongicides, insecticides et herbicides.

Marques :
Alliette Flash - Almanach - Antéor Avantage - Basta F1 - Baytan 5 - Caddy Arbo - Confidor - Corail Abilis - Crésus - Decis Protech - Etamine - Flint Consist - horizon Arbo - Horizon EW - Méthyleuparène UD - Mesurol 50 WP - Odena Sirbel Mandore Ocarina Yorel - Mikal - Milord - Phytocape UD - Prévicur N - Prosper Hoggar - Sencoral - Sereno - Slogan - Targa D+ - Tattoo C - Teldor Lazulie - Tertio - Tramùat F - Utilis - Valiant - Verita - Vivum.

Notes

[1Voir le livre “Histoires d’une usine en grève : Rhodiaceta 1967-1968 Lyon-Vaise” (éditions Révoltes)

[2Selon le rapport de deux jeunes slovaques, R. Vrba et F. Wetzler, évadés de Birkenau : « On les pousse dans la chambre des gaz. 2 000 personnes peuvent y rentrer, mais chacun ne dispose strictement que de la place pour se tenir debout. Pour parvenir à parquer cette masse dans la salle, on tire des coups de feu répétés afin d’obliger les gens qui y ont déjà pénétré à se serrer. Quand tout le monde est à l’intérieur, on verrouille la lourde porte. On attend quelques minutes, probablement pour que la température dans la chambre puisse atteindre un certain degré, puis des SS revêtus de masques à gaz montent sur le toit, ouvrent les fenêtres et lancent à l’intérieur le contenu de quelques boîtes de fer-blanc : une préparation en forme de poudre. Les boîtes portent l’inscription “Cyklon” (insecticide), elles sont fabriquées à Hambourg. »

[3« J’avais oublié mon parapluie au café ; quand je suis revenu, il avait passé par Vaise ! » (Nizier du Puitspelu)

[4En 1968, les casseurs n’étaient pas forcément ceux qu’on disait tels.

[5Avec le plein accord marchandé du ministre de l’environnement de l’époque, Brice Lalonde !!!

  • Le 7 septembre 2005 à 22:22

    Bonjour,
    Cherchant sur le web ce qu’il y avait sur « délation », je suis tombé sur votre site où j’ai été surpris de l’utilisation hasardeuse de ce mot rattaché à une période sombre de notre histoire mais, même sans cette référence, je vous rappelle que la délation est « une dénonciation pour de viles motivations ».... Derrière ce mot souvent mal utilisé se cache à mon sens une immense barrière de protection contre la remise en question de chacun dans notre société, et une cécité arrangeante qui au bout du compte n’est bénéfique à personne. Sans prendre la direction de Bayer pour des saints, vous ne laissez guère place à la discution sur le cadre
    d’une telle mesure, qui je vous l’accorde doit susciter une extrême méfiance.
    C’était la réaction d’un sympathisant de gauche.

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