D´autres prisonniers, très inquiets de son état, ont interpellé la surveillante qui était présente, en disant qu´elle devait prévenir le brigadier, pour que « papy »soit soigné rapidement.
La surveillante dit qu´elle a prévenu le brigadier, que celui ci est allé voir le prisonnier et que comme il était « capable de parler », il a jugé que ce n´était « pas grave ».
« Papy » était en cellule avec un autre prisonnier, qui en voyant son état dans la nuit a tapé à la porte pour alerter les surveillants. Ceux ci lui ont répondu que ce n´était « pas la peine de taper, qu´ils ne viendraient pas plus vite ».
Le lendemain, l´information a circulé que « papy » était mort dans la nuit.
Il ne s´agit pas d´un décès accidentel.
L´administration pénitentiaire, qu´il s´agisse des surveillants ou des soignants, ont été informés que son état de santé était grave, qu´il souffrait et était en danger.
Ils ont choisi de le remettre en cellule, et l´ont laissé crever, plutôt que d´appeler les pompiers, plutôt que de l´emmener à l´ hôpital.
Une interview a été réalisée auprès de sa compagne. Une amie à elle est
également présente et intervient sur la fin. Elle revient sur les faits,
la manière dont elle a été prévenue, et le problème très grave du manque
de soins en détention.
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- Interview de la femme de Papy, mort au centre pénitentiaire de Bourg en Bresse
Pour les vies détruites, les humiliations au quotidien, le temps volé, rendons les coups.
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