Communiqué de presse de l’occupation en cours de la CPME à Lyon !

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  • L’occupation vient d’être évacuée très rapidement. Pas d’interpel. Police, milice du petit et moyen patronat

    On lâche rien pour les négos.

  • Les gens sur place s’organise pour passer la nuit sur place

    Pas de grosse pression policière pour le moment.
    C’est toujours rejoignable, pensez à prendre votre duvet.

  • C’est au 55 rue sergent michel berthet 69009

    à rejoindre !

COMMUNIQUÉ DE PRESSE SUITE À L’OCCUPATION de la CPME à Lyon LYON LE 09/11/23.

Nous, intermittent·es, chomeur·euses, précaires, occupons

Alors que :
- un accord a été trouvé le 27 octobre entre la FESAC (qui regroupe les syndicats d’employeurs du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel) et les syndicats de salariés représentatifs de ces mêmes secteurs
- les intermittent·es représentent 5% des chômeur·euses indemnisé·es pour 5% des allocations versées
- les secteurs concernés sont dynamiques économiquement, le nombre de CDI a bondi ces dix dernières années : ces travailleurs et travailleuses cotisent aussi.
- les deux dernières réformes de l’assurance chômage sous Macron ont eu des conséquences terribles pour l’emploi des saisonniers, entre autres
- les caisses de l’assurance chômages sont structurellement excédentaires
- les allocations chômage sont financées par nos cotisations, elles ne concernent ni le patronat ni le gouvernement ! Nous cotisions, nous décidons !

Alors que seulement un·e chômeur·se sur trois est indemnisé·e, le gouvernement exige de nouvelles économies sur l’assurance chômage.
Le MEDEF, la CPME et l’U2C profite de la situation pour demander 15% d’économies aux intermittent·es du spectacle !

Le MEDEF attaque directement les intermittent.e.s en refusant cet accord et en profite pour remonter les seuils d’heures à 610 pour l’annexe 8 (technicien.ne et administratifs) et 585 pour l’annexe 10 (artistes).

Ces demandes sont à contre-sens de la réalité de nos emplois précaires. Elles interviennent qui plus est en période d’inflation galopante. Face à cela c’est une revalorisation de nos droits que nous exigeons !

Cette attaque s’inscrit dans une offensive globale du gouvernement contre les exploité·es. Depuis plusieurs mois il annonce la création d’une nouvelle entité coercitive pour gérer nos vies et nos droits : France Travail. Cette nouvelle institution sera financée sur les cotisations de l’ensemble des salarié·es à hauteur de 12 milliards sur 4 ans dont 2 milliards avant la fin de l’année. La réforme s’accompagne de la mise en place du RSA conditionné, visant à contraindre des personnes très précaires à travailler gratuitement. Elle installe une forme de contrôle social qui n’a rien à envier aux régimes les plus autocratiques.

Nous nous opposons fermement à ces attaques ignobles et nous nous mobiliserons jusqu’au retrait de l’ensemble de ces mesures.

Nous occupons tant que la CPME n’aura pas pris une position claire sur la mise en place de l’accord signé dans la nuit du 27 octobre dernier.

C’est nous qui travaillons, c’est nous qui cotisons, c’est nous qui décidons.

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