Les circulaires Valls
En novembre une circulaire dite de régularisation….. qui ne régularise pas grand monde tant les critères sont restrictifs, cumulatifs et souvent flous, qui ignore les jeunes majeurs ou les travailleurs dits sans-papiers.
En mars, une circulaire, sans aucun flou cette fois, et qui détaille comment expulser le plus possible et le plus efficacement possible.
D’un côté le baratin, de l’autre la réalité dans toute sa laideur.
La réalité ce sont des pères de famille enfermés dans les prisons pour étrangers pudiquement appelés centres de rétention administrative, puis expulsés, donc des familles détruites, des enfants devenus orphelins. Ce sont des jeunes ayant effectué leur scolarité en France, expulsés une fois devenus majeurs malgré la durée de présence et la scolarisation passée. Parfois malgré la présence de leur famille ici. Parfois renvoyés dans un pays qu’ils ne connaissent plus.
La réalité ce sont des centres de rétention plein et l’horreur d’une vie qui se brise quand on est expulsé comme un criminel alors qu’on a simplement tenté de vivre le moins mal possible.
Le gouvernement traite des hommes, des femmes et des enfants comme des pions sous prétexte qu’ils sont étrangers.
Le gouvernement n’apporte aucune solution face aux problèmes de chômage, de logement, de bas salaires, sommes nous tous, étrangers ou non, quantité négligeable pour ceux qui gouvernent ?
Régularisation !
Les papiers :
un droit pour ceux qui vivent, sont ou ont été scolarisés, travaillent, élèvent leurs enfants ici, une exigence pour nous tous qui vivons, travaillons, habitons à côté de ceux qu’on désigne comme sans papiers.
Nous refusons que soient appliquées en notre nom, des décisions politiques qui broient des familles, des couples, des individus, qui les font vivre dans la peur et l’angoisse de l’expulsion alors même que leur vie est ici.
Pour dire haut et fort que le gouvernement doit avoir le courage de régler ces situations inhumaines, venez nombreux
SAMEDI 25 MAI 2013 à 14H
MANIFESTATION
de la place Gabriel Péri (place du Pont) à la place des Terreaux
Nous ne pouvons pas vivre sans solidarité
sous peine de perdre toute humanité
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