Ce dimanche 7 mai à 20H00 bien qu’à peine 60 % des lyonnais·es soient inscrit sur des listes électorales, c’est près de 85 % des inscrit·es sur les listes électorales lyonnaises ont glissé un bulletin de vote pour Macron (soit à peine 35 % des lyonnais·es en réalité) (voir ici).
Fort de ce faux semblant de plébiscite et de l’état d’urgence, le pouvoir capitaliste était dans un tout autre état d’esprit que lors des dernières élections, où depuis 2002 les flics ont laissé à chaque fois se mettre en place des rassemblements (réprimés ensuite). Ce dimanche soir, ceux et celles qui pensaient que le barrage à Le Pen amenerait à un relâchement de l’arsenal sécuritaire en ont eu pour leurs frais.
En effet, à 20H00, alors qu’à peine 300 personnes étaient déjà rassemblées place des Terreaux, les flics bouclent la place afin d’empêcher tout rassemblement populaire. Vers 21H00 la place est évacuée mais c’est pour mieux enfermer les manifestants·es dans les pentes de la croix rousses afin de les empêcher de rejoindre le centre ville et la péniche où les macronistes font la fête (au même endroit que les sarkozistes il y a 10ans ...). Côté Saône, les fafs veulent eux aussi en découdre mais là encore les flics empêcheront toutes confrontations.
Un cortège spontané a tenté jusqu’à minuit de sortir de la nasse de la croix rousse mais à chaque point de rassemblement les flics étaient présents pour empêcher la massification du cortège qui terminera pris en tenaille sur les quais de Saone sous les coups et les humiliations des flics tout penaud que leur candidate préféré n’est pas été élue …
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