Depuis un peu plus de deux mois, se développe au Mexique un mouvement de lutte chaque fois plus ample et plus déterminé au sein du professorat mexicain, en rejet de la « réforme éducative » que compte mettre en œuvre le gouvernement priiste néo-libéral d’Enrique Peña Nieto.
Cette nouvelle procédure de supervision, devant remplacer la traditionnelle négociation syndicale de mise dans les systèmes corporatistes par l’évaluation informatisée des « compétences », vise à terme à fomenter la redistribution des ressources économiques allouées au secteur éducatif en fonction des « performances » obtenues par les établissements et les maîtres d’école (indépendamment, évidemment, du contexte social d’origine, totalement nié par le modèle social néolibéral). Il vise également à ouvrir le système éducatif aux acteurs privés, censés être plus « compétitifs », ainsi qu’à normaliser au sein du système éducatif les « compétences » nécessaires à l’intégration au sein du marché du travail mondial.
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