Mercredi 1er mars, Penauille dénonçait le caractère frauduleux de la liste CNT aux élections des délégué-es du personnel et du comité d’entreprise devant le tribunal d’instance de Villeurbanne.
Une vingtaine de personnes sont venu-es soutenir le syndicat et les 6 camarades.
Par contre la voiture de police dehors et les deux RG dans la salle étaient-ils venus soutenir le patron ? En tout cas, ce dernier n’a pas denié se déplacer ; seul un avocat était présent.
Celui-ci à donc fait sa plaidoirie : Il s’est justifié du licenciement - on se demande pourquoi, le patron serait-il mal à l’aise ? Il est allé jusqu’à s’étonner que des salarié-es se découvrent d’un coup la fibre syndicale suite à leur licenciement !
Puis il a expliqué à la même juge qui a reconnu la représentativité de la CNT, que la CNT n’était pas représentative ! Il a ensuite contesté la secrétaire du syndicat. Enfin, il a expliqué que les candidat-es de la liste n’étaient plus salarié-es car leur préavis était fini. Il les accuse de vouloir bénéficier frauduleusement de la protection pour ne pas être licencié-e et demande 1 500 euros au titre de l’article 700.
Tout cela avec de nombreuses erreurs sur les dates.
Ensuite, notre camarade Étienne, représentant la CNT à la demande du syndicat, a pris la parole. Très rapidement il a rappelé que la CNT a été reconnue représentative en juillet. Il a rappeler que la secrétaire à agi selon les statuts du syndicat. Ensuite il a souligné la faible importance des erreurs commises sur la lettre de présentation de la liste puisque le quorum n’a pas été atteint et qu’il y a un second tour. Puis il a expliqué que la plupart des candidat-es sont en congé de reclassement donc encore salarié-es de Penauille, et qu’ils assureraient leur mandat en cas d’élection,jusqu’à la fin de leur contrat comme le stipule la jurisprudence. Seul-es deux salarié-es ne sont effectivement plus salariées. Mais ils étaient inscrits sur les listes éligibles et électeurs. Ils ont même pu aller voter. Si le syndicat a commis une erreur, c’est parce que l’employeur a lui même commis une erreur. De plus Magotte, dirigeant d’agence est lui même inscrit sur ces listes, et s’est même permis d’aller voter ! Se permettra t-il de présider le CE puisqu’apparamment il n’est plus maintenant chef d’agence mais simplement chargé de mission ? Et par qui seront reçus les délégués du personnel ?
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