Malgré le fait que la police du centre de rétention de l’aéroport Lyon-St Exyupéry ait pris le téléphone portable de Mme Nouioua et ait d’abord raconté tôt ce vendredi que la famille avait été expulsée vers Constantine, RESF a découvert qu’en fait Mme Nouioua et ses deux enfants avaient été transférés vers 5h à Marseille.
Le réseau a immédiatement alerté ses correspondants de la cité phocéenne qui ont localisé à midi la famille dans les locaux de la PAF (Police de l’air et des frontières) de Marseille. Avec l’appui de la Cimade, de la LDH, d’élus communistes, et d’autres..., la mobilisation de RESF a été formidable. Méls et fax ont plu de toute part....
Pendant ce temps, sur l’agglomération lyonnaise, était organisés dès 11h30 un rassemblement à l’école Angélina Courcelles de Vaulx-en-Velin où sont scolarisés les enfants, puis une conférence de presse. Une grosse délégation du comité de soutien, avec des élus et des membres de la famille de Mme Nouioua a aussi été reçue dans l’après-midi en préfecture.
Déjà éprouvée par la maladie, vivant dans l’angoisse depuis le refus opposé le 6 septembre à sa demande de régularisation dans le cadre de la circulaire de juin 2006, et épuisée par les tribulations des dernières 24 heures, Mme Nouioua a finalement fait un malaise ayant nécessité une courte hospitalisation.
Au vu de la situation et devant l’ampleur des mobilisations, les autorités ont fini par reculer et la famille a été rapatriée en voiture à la PAF de la Part-Dieu, où se sont rendues dès qu’elles l’ont su la famille et une délégation du comité de soutien. Et c’est à 18h, que Mme Nouioua, Sid-Ahmed et Aïmen ont été relâchés. Epuisés, mais libres...
Il faut pourtant continuer à se mobiliser.
Un rassemblement est d’ores et déjà prévu demain samedi 7 octobre à 8h30 à l’école Angelina Courcelles de Vaulx en Velin pour faire un point d’information, et travailler à obtenir le retrait de l’APRF et des papiers permettant à la famille de mener enfin une vie normale.
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