Et hop, une cinquantaine de petits yeux policiers de plus dans les rues vaudaises. La municipalité vient de voter le quasi triplement des caméras, d’ici deux ans, en augmentant son dispositif de surveillance d’une cinquantaine de caméras. Il y en avait 37 jusqu’à présent.
Pionnière dès 1997, sous l’ère Charrier (PC), de l’observation discrète et à distance des passant·es, la ville a décidé au printemps de miser sur le tout-sécuritaire. Gros budget de vidéosurveillance, recrutement (...)
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Vous trouverez ici l'ensemble des articles publiés sur Rebellyon.info.21 Décembre 2015 : 4 articles
Les guerres tordues
Un petit texte pour saisir la logique de l’état d’urgence : non pas une opération pour prévenir de nouveaux « actes de terrorisme » mais une facilitation extraordinaire du travail policier quotidien. Pour comprendre aussi que la cible prioritaire de l’anti-terrorisme n’est pas les dhihadistes mais l’ensemble de la population. Et que dès lors, il faut donc changer son fusil d’épaule : mener la guerre veut d’abord dire sortir d’un état de minorité, d’un état de sujet gouvernable. Tordre le concept de guerre. Pour pouvoir lutter contre le fondamentalisme de Daech et le fondamentalisme économique des gouvernants.
Le proviseur du lycée Jacques Brel interdit l’accès à des mamans voilées venues voir le spectacle de leurs enfants
Depuis le début de l’état d’urgence en France, les actes racistes et islamophobes se multiplient. Comme ce jeudi 17 décembre au lycée Jacques Brel dans les pentes de Vénissieux, où des mamans accompagnatrices musulmanes voilées, venues comme prévu avec des enfants de maternelle afin qu’ils puissent assister à un spectacle de marionnettes sur le thème de Noël, se sont vues interdites d’entrée par Thierry Cosentino le proviseur du lycée.
129 ! L’histoire de l’homme sur la photo
« Aucune poursuite judiciaire » écrit la presse. L’image de Hassan menotté dans le dos a pourtant depuis été largement reprise par les médias français et étrangers pour illustrer « les perquisitions dans les milieux islamistes ». Derrière cette formule laconique se cache une injustice violente.