A St Priest, encore une expulsion et près de 120 roms à la rue

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28/08/12 - 9h : L’expulsion d’un campement Roms est en cours à St Priest.
MaJ 11h30 : l’expulsion a eu lieu, le préfet faisant mentir sa promesse de la veille de ne pas expulser le camp de St Priest. Les pelleteuses rasent à l’heure actuelle le camp.
Les expulsions deviennent quasi-quotidiennes à Lyon. A quand une vrai mobilisation pour stopper la politique d’un gouvernement qui n’a visiblement pas grand chose à envier au précédent....

MaJ 11h : l’expulsion a eu lieu, le préfet faisant mentir sa promesse de la veille de ne pas expulser le camp de St Priest.

Le campement étant composé de baraquements et de caravanes, ces dernières ont été tractées, tandis qu’à partir de 10h30, les pelleteuses ont commencé à détruire ce qu’il restait.

« Mais la veille, il y a eu une concertation entre le préfet et des associations dont Médecins du Monde, explique Isabel Marblé de cette association. Le préfet a ouvert la possibilité que le terrain ne soit pas expulsé. Le lendemain, il a rappelé Médecins du Monde pour dire qu’il n’y avait pas d’expulsion prévue. Nos équipes ont alors travaillé sur un diagnostique de santé des populations présentes. Le résultat aujourd’hui : des expulsions sans aucune proposition de relogement et avec des OQTF (obligation de quitter le territoire français, ndlr). Voilà la concertation ! J’ai l’impression qu’on s’est fait rouler dans la farine. Et en plus de cela, c’est la première fois que Médecins du Monde ne peut pas rentrer sur un terrain lors d’une expulsion. »

Source : Rue89Lyon

28/08/12 - 9h : L’expulsion d’un campement Roms est en cours à St Priest , rue des Temps Moderne (bus 93 ou Tram T2. Université). Près de 180 personnes sont expulsés et vont se retrouver à le rue. Appel urgent à venir sur place pour s’opposer à l’expulsion et organiser le soutien.


Voir une carte plus grande

Selon la préfecture du Rhône, il y avait mardi matin 121 personnes dont 74 adultes et 47 mineurs, tandis que ces derniers jours ce terrain accueillait environ 180 personnes. Cette expulsion, a-t-elle ajouté, fait suite à une décision de justice.

Le terrain appartient à une société privée et selon une source proche du dossier, la mairie de Saint-Priest était favorable à cette expulsion. Des contrôles d’identité étaient en cours sur place et de nombreux véhicules de police stationnaient aux abords de ce vaste terrain de la banlieue lyonnaise, proche de l’usine Renault Trucks et du parc de Parilly, selon Gilberte Renard, une militante d’un collectif de soutien aux enfants des squats et membre de la Ligue des droits de l’Homme (LDH).

Source : AFP

Pendant ce temps, Collomb discute à Paris des expulsions à venir :

Gérard Collomb rencontre Manuel Valls ce mardi

La journée sera chargée pour le sénateur-maire de Lyon en déplacement à Paris. Il doit d’abord discuter à 11h15 avec Anne-Marie Escoffier, ministre déléguée chargée de la Décentralisation. Gérard Collomb s’entretiendra ensuite avec Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur. Les discussions tourneront sans doute autour de la situation des Roms dans l’agglomération lyonnaise. En effet, depuis le début du mois d’août, plusieurs expulsions se sont déroulées à Vaulx-en-Velin, Villeurbanne, Lyon et Saint-Priest. Il sera peut-être également question du quartier de la Duchère à Lyon, placé en zone de sécurité prioritaire par le gouvernement durant l’été.
Le sénateur-maire de Lyon terminera sa journée à 19h30 avec Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique.

source : MLyon

Une autre expulsion avait déjà eu lieu dimanche : Nouvelle expulsion de Roms dans le 7 ème arrondissement

Lire aussi :
- Quand des élus font rimer socialisme avec racisme
- Réunion inter-ministérielle sur les Roms, un seul mot d’ordre : DEGAGE !
- Le 63 rue Montesquieu expulsé
- « Tout l’monde dehors ! » Encore des expulsions à Lyon...

P.-S.

Comme toujours sur Rebellyon.info vos compléments, informations sur l’évolution de la situation, etc. sont les bienvenus sous cet article.

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  • Le 2 septembre 2012 à 15:01, par brultafak

    @ zora la rousse - habite ta fac

    Oui, mais justement, je comprend tout sa, en fait ce post c’etait pour répondre a quelqu’un qui se demandait pourquoi certaine personne ne nous soutiennent pas, je voulais juste lui expliquer pourquoi certains prennent certaines positions contre un camps de roms, ce qui n’est pas mon cas.

  • Le 1er septembre 2012 à 13:53, par zora la rousse - habite ta fac

    @ tshiortan : oui beaucoup de problèmes viennent, outre la situation précaire dans laquelle sont mis.es les roms, de la méconnaissance.
    Et sur le fait que les roms sont pas des acteurs, actuellement, de la lutte, c’est peut-être du au fait que jusqu’à maintenant, à Lyon, c’est uniquement les asso humanitaires qui se sont investies dedans (elles ne sont pas sur notre tradition « participative »...mais on peut leur apprendre et leur montrer).

    Pourtant, les roms eux-mêmes, ont leurs réseaux et associations : exemple ici, qu’il peut être intéressant de connaître et peut-être de contacter pour liens

    http://rroms.blogspot.fr/

  • Le 1er septembre 2012 à 13:49, par zora la rousse - habite ta fac

    @ brultafak : tout cela existe en effet, mais pas plus et pas moins que parmi les collectifs de sans papiers... ou même les mouvements de chômeurs.
    Le jour où il y a eu un flingue, un vrai, amené dans la Bourse du travail de Lyon, c’était pas par un rom, c’était par un chômeur, qui avait défié qu’il le ferait depuis plusieurs AG moi c’est pas un pistolet à l’eau, que j’vais vous am’ner ! »), et c’était pendant une AG du mouvement... donc associons la violence à où elle doit l’être : tu entres dans le quart monde, tu entres dans le monde de la loi du couteau.
    Demande au SDF d’en bas de chez toi comment il défend sa place, et si les autres SDF sont ses amis...
    Bref, le quart monde, dont font partie les roms qui sont dans les camps, c’est souvent violent. J’ai moi-même appelé les flics un matin, lorsque j’ai vu des roms « régler leurs comptes » dans ma rue (où il n’y a pourtant pas de camps). C’était sanglant, sans pitié, sans espoir que ça s’arrête tant qu’il n’y aurait pas un argument de poids. Et sans espoir que je puisse moi l’arrêter... (j’aurais fini avec le crâne cassé). Les flics sont arrivés, les vainqueurs ont vite pris la fuite, il y avait une personne allongée par terre dans son sang... mais ça, c’est pas uniquement les roms, c’est le quart monde, aussi.

    Pendant tout le mouvement des chômeurs, en 1998-1999, on a fait avec la violence, ou plutôt contre. C’est difficile de faire contre, quand des gens naïfs te disent « mais non faut pas l’exclure parce qu’il est un peu comme ça ». Parce qu’au final, c’est ceux qui sont pas violents, qui s’auto-excluent pour fuir cette violence...alors que décider collectivement d’une exclusion temporaire, argumentée (« tu es venu bourré et tu as eu tel comportement violent », « tu as trafiqué du shit dans le lieu de la lutte, ce qui compromet la pérennité de ce lieu et l’image de la lutte, quoiqu’on pense du shit », « tu as menacé d’agresser un tel au couteau », etc), ça pourrait, ça aurait pu, poser différement les rapports.

    Mais ça, et je ne saurais pas expliquer pourquoi, cette violence, dès que t’es dans le quart monde, tu vas trouver des gens qui l’amènent.
    C’est pas propre aux roms.

    Et ça ne doit pas empêcher la lutte pour leurs droits, mais par contre, il faut le prendre en compte pour pas que ça puisse détruire la lutte.

    Après, sur les relations d’un camp rom avec ses voisins populaires...bah ça s’appelle des problèmes de voisinage en quartier populaire. Je suis désolée, mais le voisin qui n’est pas rom, et qui fait crâmer du plastique sur son balcon toute la journée, ça existe aussi. Celui qui fait la bamboula toutes les nuits jusqu’à 4h du mat, ça existe aussi (d’ailleurs quand il est étudiant centrevillois, on dit que c’est un fêtard, et il faut le laisser faire la teuf sinon on est un.e vilain.e rétrograde).
    Bref, des problèmes qui existent aussi avec d’autres, mais comme ils sont des voisins moins précaires physiquement (pas en camp, mais en appartement), et qu’ils sont pas roms, et bien je me la boucle plus sur eux, et ce que je n’ose dire sur eux, je vais le dire puissance dix sur les roms.

    Et la discrimination sociale et raciste, c’est précisément dans ce différentiel là, qu’elle se niche.

  • Le 30 août 2012 à 14:33, par brultafak

    Bon, sur ce sujet il y a un point que j’aimerais mettre en avant, au risque de me faire « insulter ».
    Sa n’a rien a voir avec le « problème » des (que rencontrent les ?) roms en général qui sont littéralement balancé de pays en pays comme si ce n’etaient pas des citoyens comme les autres ou pire comme si il etaient considéré comme non européen, en gros transparent, et dont on pouvait se permettre de traiter quasi commes de bêtes (et vu ce qu’on put faire des CRS ou des maires, j’éxagère a peine !)

    Mais si parfois certains se demandent pourquoi toute la population ne réagit pas, certes il y a une partie qui, orienter par les jt de TF1, sombre dans la xénophobie et le racisme le plus bete. Mais une partie de la population qui a put vivre a coté de camps de roms, pour en avoir fait l’experience dans le Nord, parfois peuvent etyre exceder par ces camps.

    C’est sur, de loin, quand on habite le centre ville ou des banlieus cossu, mais quand on habite pres de certains (je dis bien certain) camp de roms, croyez moi la question ne devient plus aussi simple.

    Et en général, ceux qui habitent autour vive dans des quartiers populaires, il ne faut pas non plus les oublier eux, en tout cas pour avoir fait l’experience d’un camp de roms en face d’un quartier populaire de petite maison dans le nord, je dois bien avouer quand j’ai compris une certaine coilère que ressentait ces habitants littérallement abandonnée de tous ! (service d’etat+assos)

    L’Etat Français laisse les roms dans un tel état de desoeuvrement, qu’ils doivent bien se debrouiller pour s’en sortir (avant qu’on leurs rebaisses la tete a coup de bottes siglés Police Nationale).
    Dans mon cas, les roms brulaient tout simplement toute la journée des fils plastiques pour en extraire le cuivre, en resultait un paanche de fumée énorme qui enfumait très régulièrement tout le quartier ! Les couples avec enfant s’inquiétaient beaucoup, surtout que leurs finances ne leurs permtaient pas de soigner bébé, deja qu’ils galéraient a les nourrirs correctement, bref.
    Ils étaient devenue impossible de dormir, jusqu’a 3, 4 heures du matin, une de leurs sono envoyait des chants gitans tres fort, s’ajoutait les cris typique d’une bonne vielle beuvrie (je m’éloigne du sujet), enfin la tout les jours c’est vraiment insuportable.

    Mais le gros problème restaient les règlements de compte entre roms.
    Faut pas se leurrer, pour survivre quand on est traité comme de la merde, on fait tout ce qui se présente, certains gèrent donc de la prostitution et des réseaux de mendicité, ce qui a occasionné dans le camp et alentour de violents règlements de comptes a la main parfois, mais aussi a l’arme blanche et au fusil, croyez moi, quand vous avez un gosse qui rentre de l’ecole tout es jours en passant devant le camp, vous avez vraiment peur qu’il se prenne une balle perdu.

    Enfin voila, tout sa pour dire qu’il faut comprendre que certaine personne, sans racisme ou autre, puisse nous contredire et vouloir une expulsion, il faut aussi savoir ecouter ces personnes, issu elles aussient des classes populaires, et qui se sentent aussi abandonés, une fois de plus.

  • Le 28 août 2012 à 21:53, par tschiortan

    oui, on s’essouffle de ce type de mobilisation, la plupart du temps vaine, misérabiliste, dure à vivre et sans suite. combien d’appels de ce type, en urgence, y a t-il eu cette année sur rebellyon ? et ces 10 dernières années ? pour quelles avancées concrètes pour les Roms sur Lyon ? aujourd’hui, c’est pire qu’il y a 5 ans. pourquoi les autres formes de mobilisation plus festives, plus basée sur la rencontre et moins sur la misère (rencontres, manifs, journée internationale du peuple Rrom par ex) ne prennent pas ou sont avortées dans l’oeuf ? je ne pense pas que les gens aiment s’indigner virtuellement sur facebook, mais franchement, se retrouver un matin à assister impuissant à une expulsion de squat ou de camp, où même les flics chialent parfois, c’est dur, et est-ce efficace ? au fond, voir des marmots, même photogéniques et aux allures exotiques, dans la boue et la merde d’un camp ou d’un squat tout pourri, ça me donne pas vraiment envie de me battre pour qu’ils y restent. Ouvrir de chouettes squats, oui, carrément, mais pas besoin des médias pour ça. et tant pis si parfois, on y arrive pas plus de 24h...

    Sinon, pour stimuler les mobilisation autour des Roms, il faudrait peut-être élargir les luttes et leurs perspectives et faire autre chose que de l’urgence. et puis, pourquoi les Roms ne sont pas représentés dans les assos et les collectifs les défendant ? pour les collectifs de sans papiers par exemple, personne, et notamment dans le milieu libertaire accepterait qu’on prenne des décisions, qu’on parle, qu’on montre, qu’on dise que, sans l’accord et la participation réelle des principaux concernés. pour les Roms, c’est toujours nous les gadjes qui parlent (dans les journaux, à la radio, à la télé, les conférences, sur rebellyon, à la préfecture, dans les expos photos, les festivals de musiques tsiganes, etc.). je crois qu’une mobilisation avec et pas seulement pour les Roms changeraient radicalement les perspectives, les modes d’action et d’échanges, et de fait, la « mobilisation ». et ca casserait un bon nombre de préjugés ! mais c’est pas facile, ca prend du temps, ca passe pas trop à la télé, c’est vache parfois, mais c’est sans doute une des voies à explorer. et de fait, ce n’est pas le travail des assos a proprement parlé, donc il faut innover !

  • Le 28 août 2012 à 17:56, par Sophie, toujours folle furieuse

    Il y a un vrai problème et plus global concernant les mobilisations, les capacités de mobilisation, sur lyon. D’où je suis depuis deux ans je le vois bien.
    C’est comme s’il y avait une sorte de déprime-résignation-apathie implicite, un mouvement de repli sur soi et sa vie privée pour celles et ceux qui le peuvent...bref, un mouvement de fuite en fait.

    Je crois qu’on a des années d’impuissance (= quoiqu’on fasse, on a un mur droit dans ses bottes en face, même pas ébreché) et de répression hard derrière nous. Je crois que ça nous plombe et que ça plombe aussi « l’ambiance » militante (combien de temps ça fait qu’on n’a pas ri lors d’une manif, qui ne peut plus être « manifestive » comme au début des années 2000, tant l’ambiance semble différente ; à quand remontent les souvenirs de joyeux collages d’affiche en ville dans Lyon de la plupart d’entre nous ? Le dernier pour ma part, à l’action pour l’affichage libre où on s’est fait charger par les CRS en traître, en 2001...).

    Le duo répression/réduction à l’impuissance (« votre lutte est vaine on ne bougera pas, et en plus on va vous réprimer si vous insister »), a fait son effet au fil du temps.
    J’en prends conscience de mon côté par son impact à échelle individuelle (je fais le décompte de ce que j’arrivais à faire pour me défendre il y a deux ans, et que je n’ai plus la force de mettre en place). Et c’est cet inventaire individuel qui m’a fait me dire que, peut être, et même probablement, au niveau collectif, mêmes causes mêmes effets...

    Pourtant, vous allez voir dès la rentrée que je n’ai pas abdiqué en rêvassant aux révolutions exotiques depuis mon facebook (occupation à la mode parmi les manières possibles de fuir ce sale réel d’ici maintenant...), vous allez voir que la bête est peut-être atteinte et fatiguée et ralentie par les coups reçus, mais loin d’être morte.

    Il ne faut pas vendre, pour le dire ainsi, la peau (angora et tâchetée) de la panthère des neiges avant de l’avoir tuée.

    Et je crois qu’il ne faut pas vendre non plus la peau de la mobilisation anti-politique de la ville de Collomb et de son acolyte le préfet (parce que c’est comme ça que ça se pose), avant que nous ne soyions tou.te.s physiquement mort.e.s ou enfermé.e.s derrière des barreaux.
    Rappelons nous qu’en septembre 2010, la première grosse manif de rentrée, a été celle pour les roms. Ensuite il y a eu celles pour les retraites, et ... leur échec.
    Lire vos réactions d’atterrement ci dessous me fait penser qu’on commence à se remettre de cet échec.

    Avec Collomb, on a la « chance » d’avoir un pack mobilisateur sur place : les roms, sont une partie caricaturale de la politique de la ville. Une ville qui n’aime pas les pauvres (ça fait sale), les affiches (enfin les nôtres), et où même les lignes de bus doivent toutes changer pour qu’on sente bien qui décide de nos vies (à mettre en rapport avec les restructurations incessantes de l’espace urbain...et son mobilier urbain de plus en plus rejetant pour celles et ceux qui n’ont nul autre endroit pour dormir - mais plus largement, un effet de ces transformations incessantes décidées d’en haut via une bande d’architectes bobos, c’est de nous ôter la possession de nos lieux, et d’effacer notre mémoire collective à nous de ces lieux). Bref, cette ville, elle est à qui, elle est pour qui, elle veut loger et accueillir qui ?
    Je crois que la bande qui la dirige, et nous, n’en avons pas la même vision.
    Une ville pleine d’affiches, cosmopolite, une mixité sociale dans le 6e et le 2e, avec le castelet de guignol qui fait sa satire au milieu... des roms qui peuvent bosser et loger comme ils le devraient, des loyers abordables pour tou.te.s... c’est à reconstruire, et y’a que nous qui le pouvons !

  • Le 28 août 2012 à 16:56, par A Mort l’Apathie

    Assez d’accord avec le commentaire précédent (28 août à 15:50), complètement atterré que personne ne bouge ou si peu (et encore quand cela se déroule dans leurs quartiers, comme rue Montesquieu). Sarko n’est plus au pouvoir et on a cru que la lutte en serait facilitée ?

    Visiblement se mobiliser reste plus que jamais nécessaire, et les rassemblements sur place peuvent si ce n’est empêcher une expulsion, au moins la repousser. Empêcher, dissuader la police, voir s’y opposer physiquement si le rapport de force le permet. Quand un évènement comme ça est relayé par toute la presse, ou que les appels à soutien et à rassemblement s’affichent en une de Rebellyon, pourquoi une si faible mobilisation ? On attrape les téléphones, les mails, on mobilise les potes, on se déplace, on fait suivre un appel ici et on quitte la lumière blafarde de son écran ! C’est fini les vacances, on remet les mains dans le cambouis, dans la lutte, et on se bouge merde !

    Et pour un lieu de fermé qu’attendons-nous pour en ouvrir dix ?

  • Le 28 août 2012 à 15:50

    L’information entendue ce matin (par des milliers de Lyonnais-es sur france inter), nous nous rendons sur place pour rejoindre celles et ceux qui, comme nous, s’inquiètent depuis de nombreuses années du sort réservé à ces personnes...

    et flop ! La poignée de membres d’assos et de citoyen-nes (environs 10 personnes) assistent impuissants à une démonstration d’autorité dénuée de sens.

    Une joyeuse bande de CRS exécutant, fanfaronnant... désolant...

    Que ce serait-il passé si les auditeurs d’inter* s’étaient dit « allez ! aujourd’hui je ne m’indigne pas au bureau, avec mes amis ou au supermarché mais je vais montrer que je ne suis pas d’accord en me rendant sur place ! » ?

    * plus de 150000 dans le Rhône selon le progrès. http://www.leprogres.fr/rhone/2011/07/29/audience-des-radios-france-inter-et-europe-1-au-coude-a-coude

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