« comparutions immédiates »
Ce sont 29 personnes en tout qui sont déjà passées au tribunal à Lyon. D’autres comparaîtrons plus tard.
Comparutions immédiates des 7 mai, 8 mai, 9 mai et 10 mai
Comparutions immédiates du mardi 8 mai
Comparutions immédiates du mercredi 9 mai, ainsi que des Croquis de ces comparutions
Comparutions immédiates du jeudi 10 mai
Le bilan
Les comparutions immédiates sont un front de la guerre sociale qui est menée ; pour lutter contre la volonté politique de broyer les classes populaires créons un observatoire des comparutions immédiates à Lyon.
Les comparutions immédiates sont plus que jamais cette justice d’abattage, où les procès ne durent pas plus de 15 minutes après que l’avocat ait à peine eu le temps de consulter le dossier qu’il est censé défendre.
Être présent pendant les parutions en comparution immédiate c’est souvent pouvoir témoigner des effets réels des lois sécuritaires, au-delà des simples indignations nécessaires mais pas suffisantes. A Lyon, elles se déroulent à la 14e chambre, tous les après-midis, du lundi au vendredi, au nouveau palais de justice (67, rue Servient), salle G (rez-de-chaussée, au fond).
Ces dernières semaines, on aura pu lire sur Rebellyon quelques récits édifiants d’audiences lyonnaises :
Devant un incendie, être noir et avoir un briquet dans sa poche suffit pour se faire embarquer par la police
S’allumer une clope est un délit puni par un fichage du code génétique
Il recoit un coup de poing au visage pour faire rentrer ses jambes dans le véhicule...de police.
Tout le monde peut participer : on peut s’aider pour cela de la petite fiche Comment rédiger un compte-rendu de comparution immédiate.
Le Conseil Lyonnais pour le Respect des Droits a aussi publié des fiches pour aider à observer les comparutions immédiates dans le cadre de son « Réseau d’Observateurs aux comparutions immédiates ».
Ce mercredi 18 avril à 19h, le Canut Info de Rebellyon aura pour thème principal les comparutions immédiates.
Après ces quatre jours de comparutions immédiates, les 7, 8, 9 et 10 mai, relatives aux arrestations pendant des manifestations anti-sarkozy, en sachant que d’autres personnes sont convoquées plus tard au tribunal, on peut néanmoins en faire le bilan suivant...
De nombreuses personnes arrêtées ces derniers jour passent en comparution immédiate. Il est important que des personnes soient présentes lors de ces procès expéditifs pour que le tribunal prenne conscience qu’il ne peut pas tranquillement distribuer de la taule pour des broutilles.
Tant que la justice jugera en catimini, elle chargera plus que le maximum bien souvent. C’est pourquoi il est important d’assurer une présence lors des comparutions immédiates. Voici trois jugements du 6 novembre 2006 au tribunal de Lyon :
Embarqué dans un coffre de voiture par un négrier, il ramasse un mois de prison ferme.
Un contrôle brutal pour une jeune fille se transforme en outrage et rébellion.
Il a 18 ans, jamais emprisonné et ramasse 3 mois ferme pour outrage et rébellion.
Une seule personne est passé ce lundi 22 décembre en comparutions immédiates, suite aux 38 arrestations lors de la manifestation du 18 décembre à Lyon. Le procès a été reporté au 23 janvier 2009, mais il reste en prison.
Voici deux fiches à photocopier et à diffuser, créées par le réseau « Résistons Ensemble », qui rappelle son invitation à une rencontre le samedi 29 septembre à 15h à Paris pour faire le point sur les violences policières et sécuritaires.
Témoignage posté en commentaire d’un article de Rebellyon. 14e chambre correctionnelle – Tribunal de Grande Instance de LYON - Audiences des 20, 21 et 22 octobre 2010
Suite aux manifestations des 19, 20 et 21 octobre, de nombreuses interpellations ont eu lieu à Lyon. De nombreuses images circulent sur internet. On voit des garçons et des filles, des hommes et des femmes qui courent dans tous les sens, qui se protègent des gaz lacrymogènes lancés par les forces de l’ordre, et qui évitent (...)
Compte-rendu des comparutions immédiates du lundi 25/10/ 2010 au TGI de Lyon à partir de 14h.
L’acte IX des gilets jaunes a encore rassemblé des milliers de personnes à Lyon. La manifestation a donné lieu des affrontements entre manifestants et policiers (en particulier avec la « B.A.C »,« Brigade Anti Criminalité »). La manifestation lyonnaise a donné lieu à 23 interpellations. Lundi matin la police nationale du Rhône produisait un communiqué de presse envoyé aux médias locaux en essayant de se faire passer pour la victime des gilets jaunes en furie... Récit d’une audience des comparutions immédiates hors norme qui a duré de 14h à 23h30.
L’acte XI a encore été le théâtre d’une manifestation nombreuse, déterminée et enthousiasmante. Cela dit, les policiers étaient présents en nombre et ils n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère pour disperser, blesser et décourager les gilets jaunes de descendre dans la rue. En statistiques policières, cela donne : 21 tirs de grenades de désencerclement, 80 tirs de grenades lacrymogènes à main et 150 tirs de lacrymos avec lanceur de type Cougar, 85 tirs de lanceurs de balles de défense. Ainsi que 13 interpellations. Compte rendu des comparutions immédiates de ce lundi 28 janvier au tribunal de grand instance de Lyon.
Après une fin de semaine pour le moins agitée avec l’entrée en scène des lycéen·ne·s et des étudiant·e·s dans toute la France aux côtés des gilets jaunes (voir, en ce qui concerne Lyon, ici, ici et ici) – on s’est rendu à plusieurs ce lundi aux comparutions immédiates rue Servient, pour voir comment se joue le service après-vente de la répression du mouvement actuel.
Poussée par la chaleur de la situation actuelle, c’est l’arbitraire d’une justice expéditive pour des jeunes qui semblent pour certains avoir été interpellés au hasard. Lors du verdict, un rassemblement s’est produit spontanément devant le palais de justice.
Ce mercredi 20 octobre, 4 majeurs passent en comparution immédiate dans le cadre des manifestations lycéennes et syndicales des derniers jours. La séance s’ouvre alors que, dehors, les personnes venues en soutien se font virer manu militari par les CRS.
Résumé des comparutions immédiates vendredi 3 mai, où l’on a vu à la barre les manifestants du 1er mai et le jugement de 4 personnes pour la tentative d’évasion du Centre de Rétention administrative de Lyon Saint-Ex.
Où l’on entend un procureur assumer que ce ne sont plus désormais les seuls « casseurs » qui sont l’élément à neutraliser mais bien l’ensemble du mouvement des gilets jaunes. Où l’on observe que bien que n’ayant rien « fait », un gilet jaune peut en toute légalité être condamné à 2 mois de prison ferme.
Deux manifestant·es condamné·es à 3 mois ferme à Lyon le 27 mai, et d’autres à du sursis
Ce vendredi, plusieurs personnes passaient au TGI de Lyon dans le cadre du mouvement. En attendant un compte-rendu plus détaillé, au moins quelques infos : Deux personnes ont pris 2 mois avec sursis chacun, l’un pour avoir tenu un bâton à la main à Bellecour lors d’une fin de manifestation, le deuxième pour avoir renvoyé une lacrymo vers la police Deux personnes sont passées en comparution immédiate (...)
Quelques passages en image et en texte des comparutions immédiates pour les « émeutiers » des manifs anti sarko :
Compte rendu des comparutions immédiates du 20 octobre 2010
4 manifestants sont passés devant le tribunal ce jour :
F., 18 ans, nie avoir brûlé des poubelles devant un lycée, elle a ramassé cependant 1 mois de prison ferme et 5 mois avec sursis,
P., 26 ans, jette UN caillou sans faire de blessé sur la place Bellecour, il a ramassé 4 mois de prison avec sursis et des frais de procédure,
T., 19 ans, jette quelques cailloux place Jean Macé, sans faire de blessé, il a ramassé 5 mois (...)
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