Popouri n°03 - mai 2003
Eh ! dîtes ! oh !
Il était une fois,
Un popouri numéro trois,
Qui contre le G8 guerroya,
Puis il s’en alla
de la page deux à la page trois,
De là il ne put que constater l’ennui,
Regretter l’absence de graffiti,
Avant de s’arrêter page quatre,
station biotechnologie :
fourmillant d’insectes humains mis au pilori.
Où peut bien être le soleil
Au milieu de cette nuit
Si ce n’est rue leynaud
Prés de la boulangerie
Du bas des pentes à la page cinq,
L’empire rejoue sa tragédie,
En mettant en scène sa guerre d’Algérie,
Mais des algériens il ne veut point,
Surtout s’ils veulent vivre ici.
Des kurdes encore moins,
« Qu’on les renvoie tous en Kurdie !
En premier lieu ces quelques vingt
Qui font la grève de la faim »
- Popswirl à MellowP !
Est-ce que vous m’entendez ?
Ici c’est la page 6,
Où l’on s’entend chanter
D’étranges nuits où des blancs aux pantalons larges
se noircissent le visage,
On dirait qu’ils ont la rage,
mais ce n’est qu’un maquillage,
dont ils tirent avantage.
De la page sept à la page huit,
Adieu la nuit,
Ici je te quitte,
Car il me reste trente jours
Dont il faut que je profite.