Popouri n°19 - octobre 2005
Bientôt la pluie, les premiers froids et les premières grippes… Voilà que se profile aussi la saison des grandes migrations pour tous les bulletins
gratuits des cultures insurrectionnelles, qui descendent de leurs estives avec des couleurs retrouvées…
Les secret de cet habillage flamboyant ? Une bonne santé financière qui devrait permettre au popouri de rester gratuit jusqu’en décembre, sans en passer par une de nos célèbres et néanmoins fastidieuses fêtes de
soutien [1]. Ceci dit, le soutien peut prendre d’autres formes que le classique envoi de lingots d’or sur notre compte en Suisse : il se trouve que nous avons (un peu) perdu une des membres du popoulit büro qui est partie faire réfugiée économique au soleil, et toutes les contributions du genre infos ou articles sont décidément les bienvenues, à condition que ça traite de questions plutôt locales ou avec un ancrage local ; pour le cadrage politique et ben y a qu’à voir au dos : on y rencontre une formulation rapide du projet popouritesque, et à l’intérieur , avec justement plein d’articles qui parlent de la vie dans l’agglomération lyonnaise.
En octobre, donc, dans la vie lyonnaise, on retrouve encore de la répression avec (p.3-4 avec quoi ? y a une coquille ?) ou sans paillettes (p.5 ah non, c’est juste un effet du sommaire caché) une bonne dose d’enfermement et de contrôle pour le traitement des sans papier et demandeur/euses d’asile (p.6-7, là c’est plus clair) et quand même des initiatives pour desserrer l’étau (revue de détail : p.10 ripostes syndicales, p.11 recettes pour actions directes)
Sinon y a nos rubriques habituelles : les pop’potins au milieu (p.8-9, et encore plein de raisons pour s’énerver), la rubrique « culturelle » à la fin (p.12-13 ça parle d’un concert où bien sûr vous avez pas pu aller mais bon, sait-on jamais…) et l’agenda au bout du bout du popouri (p.14 à… bon, de toute façon vous savez compter et il suffit de dire que c’est vraiment les dernières pages, après y a plus qu’à ouvrir votre bulletin à l’envers et le tour est joué).
Voilà. Bonne lecture.
Le popoulit büro