Popouri n°25 - mai 2006
Coucou. Et non, le pop’ n’est pas mort, ce qui en désolera probablement certain-e-s... Celà-dit, les 20 ans de Tchernobyl nous on un peu porté malheur lors des deux derniers numéros. Des aventures trépidantes, internet qui fait chier, des imprimantes qui merdent, le duplicopieur qu’a plus d’encre, l’usine de papier qui brûle, ma soeur qui a la chtouille, une fuite de gaz dans l’immeuble, Feyzin explose enfin et une descente des “hommes du RAID”, des vrais hommes, eux... Mais même quand le popoulit-büro est dans les cordes, ce n’est que pour mieux revenir sur le ring : qui plus est en période de forte mobilisation sociale !
Au passage, merci à toutes les personnes et collectifs, proches ou moins proches, qui nous ont soutenu et nous soutiennent (vous vous reconnaitrez) ; et nous permettent de continuer à déverser notre venin anti-social et casse-bonbon. Question coopération, vous entendrez prochainement parler d’une coordination des médias alternatifs lyonnais, écho local d’un mouvement national. Il s’agit de défendre le genre de supports que vous tenez entre les mains, qui garantissent des canaux autonomes d’information et de connaissance... Avec une forte dimension participative : on dépend (uniquement) de notre public, en termes de sous (il y aura courant juin une fête de soutien au Popouri, tenez-vous au jus) et en terme de contenu : comprenez qu’on est toujours demandeurs/euses d’articles, d’interview, de dates, etc... et de ressources (sur)humaines. Gageons que vous serez sensibles au sex-appeal du collectif actuel.
A table ! Dans ce numéro : des retours concernant le mouvement social du printemps qui s’écoule lentement ainsi qu’un bilan de cette répression qui frappe nos proches et que nous haïssons pour cela ; un texte du collectif de soutien aux étudiant-e-s étrangers/ères, en anticipation de ces lois Sarko qui nous pendent au nez ; la suite d’une interview consacrée à l’embourgeoisement lent mais sûr de la Duchère ; tout plein de pop’potins divers et variés ; et, point trop n’en faut, mais une petite touche culturelle du meilleur goût et du raffinement le plus délicat. Avant l’agenda de la jet set lyonnaise. C’est là qu’il faut être si vous voulez aller au paradis sans aucun doute.
En mai, fait ce qu’il te plaît !!!
(poil au nez)