Nous condamnons et nous indignions face aux propos tenus par le ministre de l’intérieur sur la psychiatrie. Gérard Collomb, comme l’avait fait avant lui Nicolas Sarkozy, replonge le monde de la psychiatrie au plein cœur des amalgames et des virages sécuritaires. Dans son discours, au lendemain des attentats en Espagne, il met en avant le parallèle entre malades, qu’il qualifie de « faible d’esprit », et terroristes.