Une pub ou un arbre ? La bourse ou la vie ?

Une incitation permanente à la consommation effrénée et futile et au gaspillage
OU
La croissance lente d’un végétal capable de vivre des centaines d’années ?

Le gaspillage d’énergie (la consommation annuelle d’électricité pour un panneau 4 x 3 rétroéclairé et déroulant est identique à celle d’un ménage de 4 personnes)
OU
La captation du CO2 de l’atmosphère, qui est transformé en matière vivante puis retourne au sol sous la forme de carbone ?

La consommation de matières premières (notamment bois et eau pour le papier des publicités)
OU
Un habitat pour les oiseaux et les insectes, de l’ombre pour les êtres humains, de l’humidité pour lutter contre le changement climatique ?

Un éclairage blafard et le bruit mécanique, toute la nuit sous vos fenêtres, du panneau déroulant
OU
Les couleurs changeantes des feuilles, le chant des oiseaux et du vent dans les branches ?

Béton, métal et plastique
OU
Terre, bois et chlorophylle ?

Alors, une pub ou un arbre ?

Cette question peut sembler simpliste. Pourtant, ce sont bien nos élus qui choisissent l’utilisation de l’espace public et qui font planter les arbres ou autorisent l’implantation d’un panneau publicitaire. Et nous, en tant qu’habitants ou passants dans cette ville, avons un avis légitime à donner. L’espace public nous appartient. Nous pouvons refuser qu’il soit vendu pour y installer les vecteurs d’une idéologie qui ne dit pas son nom. Nous pouvons refuser cette politique ultra libérale, pour laquelle la rue et surtout l’espace mental des habitants sont une marchandise comme les autres. Et nous pouvons demander à notre municipalité de diminuer drastiquement l’affichage publicitaire, et de le remplacer, pourquoi pas, par des arbres dont nous avons un besoin vital. Il s’agirait d’une décision respectueuse des habitants, responsable envers l’environnement.

 Pas de publicités de plus de 50 x 70 cm
 Pas de dispositifs de plus de 2 m²
 Diminution du nombre de publicités