→ Les niveaux de condamnations financières fixés par les Prud’hommes en cas de licenciements abusifs seront limités. En gros, le/la patron pourra licencier « à la tête du client » , sans avoir trop à débourser de sa poche !
→ Le plancher de 6 mois de salaire en cas de licenciement abusif sera réduit voire complètement supprimé.
→ Le délai des recours en cas de contestation du licenciement passe de un an à deux mois. Rien de mieux pour limiter le nombre de recours !
→ L’obligation de motiver la lettre de licenciement est supprimée, permettant ainsi d’inventer un motif a posteriori en cas de contestation.
→ Les accords d’entreprise vont pouvoir revoir à la baisse l’intégralité des indemnités de licenciement, en nivelant vers le bas ces dernières.
Les Prud’hommes ont déjà subit de très nombreuses attaques ces quatre dernières années. Comme le Code du Travail, l’objectif de Macron et du Medef est d’en faire une coquille entièrement vide, laissant les salarié-e-s seul-e-s face à l’impunité patronale !
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