Les 9 et 10 octobre 2019, Lyon sera la capitale mondiale de la lutte contre le sida. La France accueillera en effet pour la première fois la conférence internationale qui déterminera l’argent dont disposera le Fonds mondial pour les trois ans à venir (2020-2022).

Le risque en cas de financement en-dessous des besoins ? Une reprise des épidémies qui condamnerait encore des millions de personnes. Car même si le sida, la tuberculose et le paludisme ne font plus la une des journaux, ils font toujours cinq morts par minute dans le monde.

Ce désastre humain est évitable. Pour quelques dollars par mois, des outils de diagnostic adaptés, des traitements efficaces permettent de sauver des vies et d’enrayer les transmissions. Pourtant, 15 millions de personnes attendent encore un traitement VIH dans le monde, dont un million d’enfants. Plus de 3 millions de personnes ne sont pas diagnostiquées de la tuberculose et ne peuvent donc pas être traitées.

Des progrès formidables ont été accomplis : le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, créé à l’initiative de la France, finance la moitié des traitements anti-VIH dans les pays à revenus faible et intermédiaire. Il assure 65% des financements disponibles pour la lutte contre la tuberculose et 57% pour le paludisme. Il a permis de sauver 32 millions de vies depuis sa création ! Mais l’argent manque pour répondre à l’ensemble des besoins.

Demandons haut et fort au Président de la République d’augmenter d’au moins 25% la contribution française au Fonds mondial, et de mobiliser ses homologues que nous ayons enfin les moyens de notre ambition : mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme d’ici 2030.

Plus d’infos : https://www.aides.org/fonds-mondial-2019

Rassemblement à partir de 19h le mardi 8 octobre, à la Piscine du Rhône (Guillotière), à Lyon. Prises de parole vers 19h30.