Alors que des colonnes de la gendarmerie encerclent les manifestants, plusieurs centaines parviennent à s’échapper de la nasse et dans le mouvement, un cortège se forme et part en manifestation improvisée. Quelques minutes plus tard, une voiture de police bloquée dans la circulation est « prise à partie » par certains manifestants. Immédiatement, le conducteur braque une arme à travers sa fenêtre, un journaliste mis en joue lui hurle de la baisser. D’autres manifestants se rapprochent et cassent les vitres du véhicule avant d’y jeter un fumigène. Les policiers sortis du véhicule, l’un d’entre eux prend la fuite pendant que le second fait face à un manifestant qui lui assène quelques coups à l’aide de ce qui ressemble beaucoup à une cane-à-pêche. En quelques secondes, le fumigène enflamme le véhicule.
Symboliquement, le pied-de-nez au ministère de l’Intérieur est monumental, qui apparaît aux yeux de tous comme étant incapable de mater la colère qui s’exprime dans les rues de Paris depuis maintenant deux mois.
>Syndicalistes SUD sanctionné·e·s pour un lien vers Rebellyon : le juge administratif réaffirme le principe de liberté d’expression des syndicats

Communiqué relatif à un jugement du tribunal administratif de Lyon, en date du 31 mai 2022, demandant l’annulation de sanctions visant tou.te.s les membres de la section syndicale SUD cdg69 (centre de gestion de la fonction publique territoriale du Rhône et de la Métropole de Lyon), pour avoir fait...
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