Non, elles n’ont pas subitement disparu dans la poussière du trottoir quand hier à 6 heures du matin, en plein creux des vacances pour faire leur sale besogne discrètement, les dizaines de flics venus les expulser, parfois les embarquer, puis les harceler*, sont partis.
Aujourd’hui, après cette nuit, ils sont à Fourvière dans un abri de quelques dizaines de mètres carrés. Une bonne partie d’entre eux a dû dormir dehors. Hier soir, ils ont écrit ce qu’ils ont à nous dire, à nous Français, et à ce préfet dont ils ont compris que « se ne frega niente », il s’en fout, de leur situation.
Ils sont là, bien là, dans ces lignes écrites hier soir mardi. Ils sont là sur cette colline.
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