Et voici le nouveau bouquin de tahin party !
La thématique en est la punition, plus particulièrement sous son aspect pénal, c’est à dire étatisé. Bien sûr, parce que c’est la moindre les choses, Baker y dit du mal de la prison. Mais elle met en garde contre le piège de croire que la suppression de la prison apporterait forcément un mieux.
Elle soutient que la prison, à cause de son petit côté archaïque, pourrait bien finir par (presque) disparaître, pour laisser la place à quelque (...)
Popouri n°11 - juin 2004
Salut à vous tous et toutes,
Parole, parole,…eh oui, le popouri aussi promet des choses qu’il n’assume pas !! Dans ce numéro il n’y aura donc pas de dossier sur l’immigration et le racisme institutionnel à Lyon. A cause de l’afflux important de contributions (!) nous sommes dans l’obligation de vous dire que nous ne pouvons pas le passer maintenant. Bon, en fait on a complètement glander et donc il n’est pas du tout prêt… (shame on us) On vous fera ce p’tit dossier pour la rentrée popouritesque en… octobre 2004.
Eh oui, cela veut dire qu’il n’y aura pas votre mensuel préféré cet été, puisque la rédaction part aux quatre coins du monde pour faire la promo de ce bidule… Mais, en revanche, vous pourrez noyer votre chagrin et dilapider l’héritage de votre arrière grand-mère à la prochaine fête de soutien qui aura lieu mi octobre. Habile petite accroche pour vous dire que le collectif est en quête perpétuelle de un ou plusieurs mécènes prêts à soulager leurs consciences
charitables !
Sinon, dans ce numéro, ça vous étonnera peut-être mais on parlera répression policière (!) avec en page 3 une offensive des prostitué-e-s de la rue Montrochet contre la police qui les harcèle quotidiennement. Ensuite, Témoins, dans sa rubrique mensuelle, nous racontera (p. 4) une sombre affaire de magouilles politicardes… En page 5, le collectif lyonnais Solidarité Irak nous présente brièvement la situation chaotique de cette contrée pas si lointaine.
Et puis, comme vous les espérez chaque mois, deux pages (6 et 7) de potins de notre chère vie lyonnaise. En page 8, le collectif Blouk-Blouk présente une petite fiche technique pour qu’on fasse ce qu’on veut des mails… et plus l’inverse. Cet article ouvre peut-être une rubrique mensuelle !! Une de plus !
Et là, ça vaut le coup d’aller à la ligne… notre remonteur de moral, qui est aussi une tentacule active du popouri nous a transmis un article sur une assoc de prévention de drogue dans les free party (p. 9, 10, et 11 et 12 aussi).
Et ce mois-ci dans notre partie culture, vous pourrez lire un article sur la nouvelle parution livresque de Tahin Party, à propos de la notion de punition.
Et pour clôturer le tout, le déjà célèbre agenda des faux-plans !
Voilà, bonne lecture, et souvenez-vous que si vous tombez sue des fautes c’est juste parce qu’on s’émancipe de la rigidité académicienne !!
Le popoulit-buro
Réseau de vigilance des libertés publiques sur l’agglomération lyonnaise
Il y a plus d’un an déjà que le réseau de vigilance existe. Cette initiative s’est construite sur le constat que les violences policières en tout genre (harcèlement, contrôles au faciès, répressions des manifs...) ont tendance à s’accentuer, ce qui ne veut pas dire qu’il y en avait pas avant... au contraire.
Pour contacter le réseau de vigilance, le mail est : vigilancelyon at rezo.net.
En cas de violences policières, en urgence, téléphonez au :
06.14.39.27.37.
Nettoyage méthodique de la vie croix-roussienne... suite...
Voilà, ça faisait un petit bout de temps que le bar, le P’tit Truc - rue de l’anonciade, se demandait si nos ami-e-s de la préfecture chômaient en ces jours où il n’y a de travail pour pas grand monde (même pas pour ceux et celles qui veulent !!).
La réponse a été claire... 8 jours de fermeture administrative pour un soit-disant tapage nocturne.
Nos bureaucrates n’abandonnent décidément pas les bonnes vieilles méthodes qu’ils systématisent sur les Pentes de la Croix-Rousse. Ça fait (...)
Nous ne voulons plus de la méthode GESTAPO !
Lyon, le 12 mai 2004.
Depuis un mois, nous subissons de multiples violences de la part des différentes polices : harcèlements, contrôles, déplacements, menaces, enlèvement des véhicules, abus lors des gardes à vue, vol de notre argent, insultes racistes, chasse au client.
Plus particulièrement, nous dénonçons les pratiques extrêmement violentes et le harcèlement de la BAC. Nuit et jour, ils interviennent sur le terrain, se faisant parfois passer pour des clients pour nous interpeller (...)