Braque, braque !

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Quelques habitant-es de lyon et de sa région ont décidé-es de s’en sortir autrement. Ces alternatifs font parler d’elleux dans les colonnes du progrès ce début de mois de septembre.

Quelques habitant-es de lyon et de sa région ont décidé-es de s’en sortir autrement. Ces alternatifs font parler d’elleux dans les colonnes du progrès ce début de mois de septembre.

Mais pas de chance pour cet ancien élève du collège Charles de foucauld (3e arrondissement) condamné la semaine dernière à un an de prison ferme (sans mandat de dépot). Le cancre était rentrée a trois reprises en avril dernier dans son ancien collège, pour à la première tentative déclencher l’alarme et se carapater, à la deuxième repartir avec ordis potables, téléphones et chéquiers après avoir neutraliser l’alarme et revenir une dernière fois fracasser quelques casiers de la salle des profEs.

Pendant que Tony Musulin nie toujours d’être en possession des 2,5 millions d’euros manquant et encore 5 années de prisons, le 15 septembre trois personnes reprenaient le flambeau du braquage de convoyage de fonds. Nouvelle version cette fois-ci.
6H25. Une habitante de Chambon-Feugerolles (loire) vient de quitter son domicile pour se rendre au travail. Quelques centaine de metres plus loin, sa voiture est arrêtée par une autre d’où sortent deux hommes qui l’enferment dans son propre coffre.
Dix minutes plus tard, elle en sort, sur le parking discret d’une usine désaffectée où elle est tenue, par trois hommes armés, d’appeler son mari convoyeur de fond. Rendez-vous donné à St-étienne avec le convoyeur, celui-ci permettra aux trois hommes de vider un distributeur automatique de ses 24 000 euros, dans la bourgade de Côte-Chaude. De retour sur le parking désaffecté, les deux voitures utilisées sont incendiées, l’otage et le convoyeur laissés libre. L’opération aura pris 1H30, présupposant une connaissance des habitudes du couples.
La pj de St-étienne est sur les dents, la police scientifique tente elle de trouver des traces dans les véhicules calcinés, "avec des moyens techniques nouveaux" qu’elle ne révèle pas.

L’argent est dans les banques, une évidence aussi partagée par deux filous qui ont braqué le 13 septembre la Poste de Chasse-sur-Rhône. Les matin, avant l’ouverture au public, la femme de ménage de cette agence laissait la fenêtre ouverte pour faire sécher le sol. Les 2 petits malins s’en étaient rendu compte et s’en sont servi pour rentrer dans la banque, puis arme à la main se sont fait ouvrir le coffre-fort par le receveur. Les deux hommes encagoulés restent introuvables.

Trouvé, lui, l’employé de banque du crédit agricole qui est passé au tribunal en début de semaine, soupçonné d’avoir aidé 127 000 euros à s’évaporer. Des ordres de retrait signés de sa main au nom de trois de ses clients sont pointés du doigt par le juge, ainsi que des changements momentanés d’adresse postale de ces mêmes clients. Le juge a sûrement du tiqué quand l’employé a répondu simplement qu’il avait gagné aux jeux de grattages pour justifier le dépôt en espèce de 44 000 euros
sur son compte. Rendu le 20 octobre.

De l’inventivité encore : à Ecully, 2 septembre. Une femme de 66 ans sort de chez elle au volant de son Audi A3 par un accès privé. Mais ce dernier est obstrué par une poubelle qu’il fallait bien enlever pour passer. Le moteur tournait encore quand l’instigateur de ce petit scénario enclenche la première pour s’enfuir avec l’audi, qui serra retrouvé par la police dans un garage de Vaugneray. Le propriétaire du garage nie les faits.

Plus à l’arrache, ce grenoblois qui en février dernier, à la recherche d’une voiture pour rentrer chez lui, avait escaladé la grille de la maison du rhône pour fouiller les lieux à la recherche des clés de la voiture stationnée dans la cour. Une fois trouvées, il s’en est allé. Mais la voiture, abandonnée a Grenoble, a permis a la police scientifique de relever ses empreintes digitales et de l’interpeller lundi dernier.

Par contre, pas de nouvelles des 4 bancs de la place Carnot, chouravés il y a peu,car déboulonnables avec une simple clé.

Mais qui dit tricheur dit gardien de l’ordre. Ceux-ci se sont vu promettre de
nouvelles armes après le braquage du supermarché casino des Bachus cet été. La police et la gendarmerie de Lyon seront prochainement équipés d’un Hélicoptère EC-135 avec caméra thermique capable de filmer le visage des conducteur-ices et de lire les plaques d’immatriculation, cet hélicoptère pouvant suivre une voiture à une distance suffisante pour ne pas être entendu des conducteur-ices. L’utilisation d’un système de lecture automatique des plaques d’immatriculation devrait aussi
faire son entrée à Lyon, comme des herses mobiles nouvelle génération.
Le commissionaire du 8e de commenter :
Sur des braquages comme celui-là [celui de bachu], je ne pense pas que le dispositif soit efficace, à moins que les braqueurs ne restent suffisamment longtemps sur place”. A bon entendheureuse, comme dirait Arsène Lupin.

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  • Le 19 septembre 2010 à 16:05, par herope

    La réponse des keufs : c’est la mort de Gerdner menotté assassiné par 3 balles dans le dos sur 7, tiré se barrant de la genmerderie !
    C’est la BAC de Montpellier ce samedi tirant et blessant un homme coincé dans un local à poubelle !
    ........
    La paranoïa liée à la délinquance laisse libre cours à ce déchainement de haine qui implique la banalisation d’une répression qui a comme mots d’ordres :terroriser, intimider, humilier, blesser, tuer, pour unique réponse !

    www.fa-heropelyon.fr.gd

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