En octobre 2001, Gérard Collomb, maire de Lyon (récent), décide d’entrer en guerre contre l’affichage libre. Sa campagne est sans ambiguité : il compare les murs « sales » (affiches, tags, grafs) aux crottes de chien et met en place sur plusieurs arrondissements de Lyon (les pentes de la Croix Rousse en particulier) tout un arsenal pour le nettoyage des murs... et également des amendes pour les personnes qui oseraient défier son « autorité » !
En quelques semaines, tous les murs sont nettoyés et recouverts par une peinture.
L’affichage libre, c’est la liberté d’expression en particulier pour les petites associations culturelles qui n’ont pas les moyens de se payer d’autres supports « publicitaires » sur leurs activités, c’est aussi l’expression de la cité : associatif, politique, syndicale... artistique.
Un collectif est créé en quelques jours rassemblant les principaux concernés , on y retrouve des associations / groupes, culturels et politiques principalement.
Une manifestive est décidée pour le 10 novembre 2001 après celle concernant la lutte contre l’OMC...
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