Il fallait donc que chacun fasse un effort en cotisant plus longtemps pour sa retraite et paye individuellement de sa poche pour sa santé.
« Un petit effort siou plaît, les temps sont durs ! » martelaient les grands de ce monde.
Mais voilà qu’un jour, l’État français déboursa pas moins de 320 milliards d’euros pour sauver les banques. Comment ? L’État n’était pas en faillite !?
Alors, les salariés prirent leurs calculettes et firent les comptes.
D’un côté :
Un « trou » de la sécurité sociale de 12 milliards d’euros pour 2008.
Un « trou » dans les caisses des retraites prévu de 50 milliards pour 2050.
D’un autre côté :
320 milliards pour « sauver » les banques.
13 milliards par an de bouquet fiscal qui ne profite qu’aux riches.
Plus de 15 milliards donnés à Renault, Peugeot et Airbus.
Le gouvernement et le patronat se mirent à avoir peur. Parce que leurs arguments sur les « trous » ne pouvaient plus marcher.
Et les salariés refusèrent de combler eux même les prétendus trous puisque de l’argent, l’État pouvait en sortir quand il le voulait ! Et ils pouvaient même exiger des hausses de salaires !
Moralité : le gouvernement ment énormément !
Quelles Solutions ?
En tout début de mandat, lors de la casse des retraites à la SNCF,
Sarkozy a dit le 29 octobre 2007 : « Avec les syndicats, ça devrait aller.
Ce qui me fait le plus peur, c’est que des coordinations se mettent en
place et que tout soit bloqué un bon bout de temps » C’est pas nous qui
l’avons dit !
Les gros syndicats centralisés ne sont plus à même de défendre les
intérêts des salariés, notamment les plus précaires, acoquinés qu’ils sont
avec le patronat et le pouvoir politique.
La seule solution actuelle est de décentraliser le mouvement par des
grèves reconductibles contrôlées par les assemblées générales de
grévistes. Et de se coordonner au niveau régional et national. La CNT travaille à cela dans les lieux où elle en a les moyens.
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