Le but était d’informer les salarié-es de Penauille en sous-traitance chez Philips sur les licenciements économiques de certain-es de leurs collègues et de les informer sur leurs droits. Mais aussi de réserver un comité d’accueil des plus chauds à Magotte, directeur de l’agence Penauille Rhône-Alpes, en réunion ce jour-là sur le site.
Magotte ne s’est finalement pas déplacé. Nous n’avons pu rencontrer qu’une seule salariée de Penauille. Ce que nous avons entendu est effarant : certaines personnes travaillent sans contrat depuis plusieurs mois !!!
Nous avons voulu rencontrer d’autres salarié-es mais ceux-ci avaient reçu des consignes de leurs supérieurs leur interdisant de venir renconter les travailleurs en lutte.
Finalement, ce sont des salarié-es de Philips dont beaucoup de cégétistes qui, alerté-es par notre mégaphone, ont débrayé et sont venus à notre rencontre.
Solidaires de notre combat, ils sont allés discuter avec les agents d’entretien de Penauille afin qu’ils et elles nous rencontrent mais bridé-es par leur patrons, illes n’ont pas osé.
Précisons que la direction de Philips a ordonné aux agents de sécurité de fermer le portail d’entrée du seul fait de notre présence, tout ça pour neuf cénétistes (on imagine bien le dialogue social chez eux aussi !).
Toujours est-il que les salarié-es ont désormais nos tracts et illes savent que la CNT les convie à une réunion d’information le 11 octobre. Nous comptons entamer d’autres actions de ce type.
La direction de Penauille peut commencer à avoir peur. Notre combat pourrait s’étendre à l’ensemble de la boite...
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