Une forme de publicité relativement propre dans son procédé, mais sale dans sa finalité : occuper toujours plus d’espace public pour pousser à la consommation et ce pour une poignée de grands groupes, au détriment des commerces locaux.
Cependant ce décret concerne la Métropole de Lyon, et non simplement la ville de Lyon, donc nous attendons une décision similaire du président de la métropole de Lyon, David Kimelfeld. Et au-delà d’une suspension, nous souhaitons un arrêt définitif de cette expérimentation, comme à Nantes et Bordeaux.
D’après Marjorie Maquet, membre du Collectif Plein la vue : « Nous voyons aujourd’hui que la mobilisation des citoyens du Grand Lyon a porté ses fruits sur ce sujet de la publicité au sol. Notre collectif "Plein la vue" a vu le jour il y a tout juste deux mois, mais il semble répondre à une vraie attente des habitants, qui souhaitent voir diminuer la pression publicitaire sur le Grand Lyon. Pour autant, cette décision n’est pour nous qu’une simple étape. Il faut désormais se poser la question des publicités sur écrans vidéos, qui regroupe tous les effets néfastes des supports publicitaires : énergivores, hypnotisantes, agressives... Le Grand Lyon souhaite voir fleurir ces écrans dans nos rues en 2020, nous sommes contre, et il nous semble que la grande majorité de la population nous soutient sur cette question. »
Rappelons que nous sommes au tout début de la concertation publique sur le Règlement local de publicité intercommunal (RLPI), qui va légiférer sur la place de la publicité dans l’espace public pour les années, voire les décennies à venir. Chaque citoyen peut interpeller la métropole de Lyon en écrivant à concertation.rlp@grandlyon.com ou à partir du site pleinlavue.org.
Toutes les informations du collectif sur pleinlavue.org
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info