Depuis plusieurs années, les enseignants vaudais se battent pour que la baisse des moyens en REP + cesse. Malgré les nombreuses grèves et autres actions, on assiste à une diminution drastique des aides : plus de maitre supplémentaire pour les CM1 CM2, plus d’aide pédagogique, plus d’EVS administrative.
Par ailleurs, il y a de moins en moins de places pour les enfants dans le secteur médico social. Les écoles doivent donc accueillir des élèves ayant de lourds troubles du comportement.
Dans ce contexte, nous alertons depuis plusieurs mois notre hiérarchie sur le climat de plus en plus violent qui règne dans notre école. Nous avons renseigné à plusieurs reprises le document unique d’évaluation des risques professionnels du CHSCT de l’Education Nationale.
Pour autant, la situation s’enlise.
Notre hiérarchie ne semble pas prendre la mesure de la gravité de notre situation. Pire, elle nous reproche de ne pas trouver de solution satisfaisante alors que l’historique de nos actions démontre que nous sommes face à une situation qui dépasse l’institution scolaire.
Les conditions de scolarisation des élèves et les conditions de travail des enseignants deviennent inacceptables.
Les conséquences sont lourdes pour tous : le personnel (enseignantes, EVS, animateurTRICEs du péri-scolaire) est épuisé psychologiquement et les élèves subissent un climat solaire extrêmement pesant.
Nous demandons à ce que notre hiérarchie prenne des mesures adéquates immédiates et qu’elle reconnaisse enfin le travail fourni par l’équipe.
Les enseignantes de l’école élémentaire Henri Wallon
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