Depuis qu’ont commencé les événements dans les banlieues françaises, chacun-e y va de son interprétation personnelle. Que ce soit pour les soutenir ou pour les déplorer, tous et toutes, nous nous accordons sur la responsabilité du système capitaliste, de ses flics, de ses provocations et de ses meurtres, de son gouvernement, de vingt ans de chômage de masse, dans le déclenchement de ces émeutes.
Ceux qui brûlent les voitures et les écoles comme les ouvriers qui font la ronde pour protéger leur R5, comme les élèves et leurs parents qui pleurent devant la destruction des derniers équipements collectifs présents dans les cités ouvrières, tous et toutes savons quelles sont les origines de ce qui se passe aujourd’hui.
Des bureaucrates du Parti Socialiste comme des députés de l’UMP en viennent maintenant à réclamer l’armée. Des militaires sont mobilisés. Il y a état d’urgence. L’heure n’est plus aux interminables débats, à la caractérisation politique des événements, mais à l’intervention politique immédiate.
Il faut se saisir de toutes les occasions pour unifier la colère populaire contre les pompiers-pyromanes gouvernementaux. Des appels à la grève ont été lancé à la SNCF, dans des entreprises publiques comme privées : pour la radicalisation des grèves, pour la grève illimitée ! Contre l’armée, que tous/tes les individu-e-s et toutes les organisations s’unissent pour dire non à la militarisation, non au couvre-feu.
Que les lycées, les facs, se mettent en grève, sur leurs revendications traditionnelles, mais surtout pour sortir Sarkozy, pour dire non aux rafles d’étrangers en situation irrégulière, non aux provocations policières et à l’intervention de l’armée, pour réclamer que l’Etat rembourse totalement les dégâts dont il est responsable.
Contre la marche vers la dictature : unifions, amplifions les luttes !
Alex.
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