« Le Bauhaus est l’archétype du bar en vogue qu’on a envie d’emmerder. »
Octobre dernier marque les prémices d’une guérilla de la part du commissariat de police du 1er arrondissement sur le Bauhaus Bar. En effet, à la suite d’un concert bondé, les forces de police débarquent en masse : 18 fourgons et 2 cars de CRS. Le quartier devient très vite le théâtre de violences policières et de fouilles au corps. De cet incident ressortira une plainte contre le café pour tapage nocturne.
Cependant il n’y aura qu’un avertissement de la préfecture, le procureur décidant de classer cette plainte et de demander une nouvelle enquête concernant les interpellations et les violences policières de cette soirée.
Alors, probablement en signe de représailles, le commissariat du 1er accuse le Bauhaus Bar de tapage nocturne samedi dernier... qui n’a nullement eu lieu. À ce jour, les gérants du Bauhaus Bar ne sont pas même autorisés à diffuser de la musique dans leur pub. Il leur est réclamé d’avoir une licence d’entrepreneur du spectacle gratuite mais qu’aucun bar ne détient, d’une étude de l’acoustique du bar qui coûte entre 1 500 et 2 000 euros et à faire réaliser par une personne envoyée par la préfecture (bonjour l’impartialité !) et d’un limiteur de décibels. De plus, le café est de nouveau menacé d’une fermeture administrative... Alors les mardis de libres échanges musicaux sont supprimés. Les zicos venus d’ici et d’ailleurs se voient privés de jouer pour un bout de papier.
Les sympathisants du Bauhaus Bar lancent une pétition pour que cet endroit reste festif et convivial, pour que cet endroit reste empli de moments où la musique réunit les gens.
Pour signer la pétition, RDV au Bauhaus Bar, 17,rue Sgt Blandan-69001 LYON
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