La mairie de Lyon vient d’autoriser l’implantation de huit antennes de téléphonie mobile sur le toit de l’ancienne école des Beaux-Arts, soit à moins de 100 mètres de l’école des Tables Claudiennes (1er arrondissement).
D’après les dernières études effectuées, les ondes dégagées par ces antennes sont cancérogènes (leucémie) et causent différentes maladies neurodégénératives (notamment cardiovasculaires, dermatologiques, neurologiques et musculaires). La cause en est un taux d’exposition à long terme beaucoup trop élevé.
La France est l’un des pays qui autorisent les taux les plus élevés dans le monde et celui dont les taux sont les plus forts en Europe (la Belgique et le Luxembourg autorisent du 3 V/m ; la France entre 41 et 61 V/m soit entre 15 et 20 fois plus).
Une résolution du conseil européen datant de 2011 préconise un niveau d’exposition en intérieur de 0,6V/m et une baisse à 0,2V/m à moyen terme et déconseille une implantation de téléphonie mobile à moins de 100 mètres d’une école ou d’une crèche. C’est dire que nous sommes encore bien loin d’une utilisation du téléphone mobile
sans incidence sur notre santé. L’accroissement des tumeurs du cerveau chez les enfants ne peut plus être ignoré.
La ville de Lyon, par ignorance nous l’espérons, avait fait sienne l’habitude d’utiliser les
toits des écoles comme lieu d’implantation de ces antennes. Récemment, deux cas de
cancer ont été avérés chez des enfants de l’école Victor Hugo avec pour conséquence le
décès de l’un deux. Cette école était pourvue d’antennes.
Il est actuellement impossible d’avoir le détail du cahier des charges des opérateurs.
Quant à la ville, elle se targue de ses bonnes relations avec Bouygues Télécom
notamment, qui a choisi Lyon comme ville pilote pour la 4G.
Nous ne pouvons accepter l’installation de ces antennes sans que la mairie ni les
opérateurs puissent nous garantir des taux d’exposition faibles. Le principe de précaution
doit être appliqué.
Nous ne sommes pas contre l’utilisation du portable mais demandons aux législateurs de trouver un cadre pérenne afin de préserver la santé de tous.
Nous réclamons :
• une mutualisation du nombre d’antennes et la diminution de leur puissance
d’émission à 0,6 V/m ;
• un audit des radio-fréquences avant et après installation de ces antennes fait par
un organisme indépendant ;
• un moratoire sur l’installation de la 4G ;
• une reconnaissance des personnes électro-sensibles (affectées par le syndrome
d’intolérance aux champs électromagnétiques).
Cette pétition sera adressée à tous les candidats aux prochaines élections législatives,
ainsi qu’au préfet du Rhône et au maire de Lyon. Nous recherchons le soutien de tous
pour donner plus de poids à notre revendication.
Le collectif santé environnement 1er arr. Parents et personnels de l’école des Tables
Claudiennes. Habitants du 1er arr.
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