Le 30 mai 2001, la France sombre dans le tout sécuritaire, et la paranoïa grâce aux LSQ . Le Mouvement free techno et d’autres mouvements alternatifs seront durement touchés. Résultat en mai 2006, 1 an avant les élections pour élire Nicolas Sarkosy :
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- les artistes muraux ont été chassés comme des nuisibles,
- les textes de chansons censurés,
- les squats fermés,
- les petits cafés-concerts et autres petites salles fermées ou forcées de le faire,
- les médias libres interdits de diffusion et bâillonnés,
- les banlieues en feux,
- les lieux de cultures artistiques expropriés par le lobbying immobilier,
- les organisateurs de free rackettés.
Le mouvement free est l’un des seul à dire non à cette manie de tout vouloir contrôler, et à revendiquer le droit de faire la fête sans payer des patrons de boîte de nuit, sans discrimination raciale ou autre, sans encadrement de forces policières...
Depuis 2001, des discussions ont eu lieu entre le Sinistre de l’intérieur et les différents acteurs du mouvement free. 5 ans après, ces promesses comme toujours étaient du vent.
Des terrains devaient être donnés pour des rassemblements de 300 à 900 personnes au nombre de trois par région ... Où sont ils ?
Aujourd’hui, nous demandons la réquisition de terrains militaires,et non pas les champs d’agriculteurs qui n’ont rien demandé à personne pour organiser nos fêtes et pour se rassembler quand bon nous semble. Nous exigeons un terrain par camp militaire présents sur le sol français. Mesdames et Messieurs les politiciens et autres ordures, vous avez peut-être éteint un mouvement qui refusait la société stérile que vous proposez. Mais vous avez oublié que l’on n’éteint pas un feu avec de l’huile, car vous avez réussi à transformer des dizaines de milliers de révoltés pacifistes en révoltés tout court. Cela vous fait peut-être rigoler, en attendant vos fils ou vos filles vont peut-être en free partie.
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