Il risque jusqu’à cinq ans de prison et 45 000 € d’amende, la peine la plus grave pour une affaire qui ressort du droit de la presse. Il est accusé de « provocation à la commission d’un crime ou d’un délit ». A titre de comparaison, le crime le plus sévèrement puni après ce délit est l’apologie de crime contre l’humanité, qui est puni d’un an d’emprisonnement.
Mais qu’a donc bien pu faire cette personne pour vivre durant deux mois avec la menace de plusieurs années de prison ? Il est accusé (sans preuve quasiment) d’être le responsable éditorial de Iaata.info, un site d’info participatif, anti-autoritaire et au fonctionnement horizontal à Toulouse. Sur cette plate-forme collaborative, un article a été publié relayant quelques conseils connus et rabâchés face aux techniques de maintien de l’ordre en manifestation, ce fameux savoir-faire que les gouvernants français souhaitent exporter partout, en particulier dans les dictatures.
>Faisons taire les voix de l’extrême droite
Action du Comité de Lutte Lyon devant le siège de BFM Lyon ce mardi 9 pour dénoncer la participation active des groupes de médias privés à la diffusion des idées d’extrême-droite.
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