Retour à la case tribunal. Le parquet général de Lyon a fait appel de la relaxe des cinq militants CGT de Roanne (Loire) poursuivis en correctionnelle pour avoir refusé un prélèvement ADN. (...)
Cette décision a aussitôt été dénoncée par la CGT et notamment son numéro un : « L’acharnement politico-judiciaire continue de s’abattre sur nos cinq camarades de Roanne », a réagi dans un communiqué le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon. Pour le leader syndical, il s’agit d’une « décision éminemment politique visant à poursuivre la criminalisation de l’action syndicale et une attaque grave contre les libertés d’expressions ».
(...)La CGT dénonce une décision politique
Le tribunal de Roanne a estimé que le prélèvement ADN ne concernait que des personnes condamnées, alors que les prévenus avaient été dispensés de peine. Le parquet général n’aurait donc pas dû requérir ce prélèvement et la justice ne pouvait donc pas leur reprocher de l’avoir refusé, selon le jugement.
« Après la relaxe des camarades, j’avais déclaré que c’était une victoire de la raison sur l’absurde. Et bien, il y a encore des gens qui sont dans l’absurde. C’est de l’acharnement politico-juridique. Nous sommes tous abasourdis », a également réagi Serge Lenoir, secrétaire général Union locale CGT du Roannais.
« On pensait avoir tiré un trait sur cette affaire, mais on se rend compte que l’acharnement continue contre les militants syndicaux », a renchéri Didier Marchand, secrétaire du syndicat CGT des agents hospitaliers du Roannais, et l’un des cinq militants poursuivis. « C’est une simple décision politique car on entre en période électorale », a-t-il ajouté.
Source : Le Parisien
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