Soirée de soutien au RUSF 69 vendredi 17 avril

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Le Réseau Universités Sans Frontières de Lyon (RUSF 69) vous invite à un concert de soutien avec TRAM DES BALKANS vendredi 17 avril à 20h au 6e Continent (51 rue St Michel, M° Saxe-Gambetta).
Venez soutenir le RUSF, Venez danser, Venez nombreu-x-ses !

Le ministre de l’immigration et de l’identité nationale a changé il y a
peu, mais la politique reste la même.
Etre sans papiers, c’est une situation administrative, ce n’est pas un
crime ! Et pourtant …

La chasse aux étranger.e.s reste ouverte ! Les contrôles et arrestations
se multiplient : dans la rue, aux abords ou à la préfecture, à domicile …
Des pressions sont faites sur le personnel des résidences universitaires,
de certaines associations, sur les travailleurs sociaux pour qu’ils
dénoncent les personnes sans papiers ! Partout la police « se renseigne »,
fiche les soutiens. Il s’agit de faire du chiffre ! 25 000 expulsions
demandées par Hortefeux pour 2007, 28 000 pour 2008…

En centre de rétention ou en prison, les personnes sans papiers sont
enfermées ! Les « centres de rétention administrative » sont des prisons
pour étranger-es qui ne disent pas leur nom. Dans ces lieux fermés,
ceinturés de barbelés et contrôlés par la police, les étranger-es qui
doivent être expulsé-es peuvent être enfermé-es jusqu’à 32 jours. !
De plus en plus de personnes sont « retenues » (1 500 places aujourd’hui
contre 786 en 2002) La durée légale de rétention augmente : 7 jours en
1981, 10 jours en 1993, 12 jours en 1998, 32 jours depuis 2003. Le
Parlement européen a adopté en juin 2008 une directive prévoyant une durée de rétention pouvant atteindre 18 mois !

Les étranger-es arrêté-es qui tentent d’échapper à l’expulsion vers un pays qu’ils ont fui peuvent être condamné-es jusqu’à 1 an de prison. L’infraction aux lois sur le séjour est aujourd’hui considérée comme un délit passible d’emprisonnement. Des étranger-es peuvent ainsi être emprisonné-es pour le simple fait de ne pas se trouver en règle.

Et après la prison, rien n’est réglé ! Ils/elles sont toujours sans
papiers et expulsables ! Selon les chiffres du Ministère de la Justice,
les détenu-es étranger-es incarcéré-es pour infraction à la législation
sur le séjour représentent le quart des détenu-es étranger-es en métropole
(soit plus de 3 000 personnes). Entre 1984 et 1996, leur nombre a augmenté de 330% !

Les étrangers sans-papiers ne sont pas dangereux ! Ils sont en danger !
Refusons la criminalisation des sans-papiers ! Etre sans-papiers n’est pas
un délit. Non à l’enfermement des sans-papiers !

Le Réseau Universités Sans Frontières demande la régularisation de toutes
les personnes sans papiers.

Nous contacter : rusf69[arobase]no-log.org / 06.34.49.73.84

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