MÉTRO, BOULOT, CHIMIO

SYNDICALISME ET NUISANCES INDUSTRIELLES

Arkema, Arcelor Mital ,STmicroelectronics, Veninov, Kem One ... la crise frappe. Les usines ferment, les ouvriers se retrouvent au chômage. Les reporters de gôche déboulent. On interviewe le leader CGT. Là bas si j’y suis, Fakir, Le Monde diplomatique, l’Humanité, Politis. On vilipende le capitalisme financier, les actionnaires, comme un kyste, un abcès à crever au profit de la bonne industrie. On pleurniche sur la mondialisation, et on demande l’aide de l’état-providence. L’industrie française. Le Made in France.

Dans ce scénario à répétition à aucun moment n’est posée la question de ce que l’on produit. Pourquoi on le produit. Comment on le produit. Les syndicats défendent l’emploi. Les politiciens la croissance. Point barre. Et l’on se retrouve à défendre les pires nuisances industrielles. Quand une usine ferme ce n’est qu’une source de pollution que l’on délocalise.

Nous proposons une discussion sur ce sujet autour du livre Métro, Boulot, Chimio (éditions Le Monde à l’Envers, 2012) .

le SAMEDI 30 MARS à 15H00

à la LIBRAIRIE TERRE DES LIVRES, 86 rue de MARSEILLE

Quatrième de couverture du livre :

En partant d’un exemple apparemment trivial - qui soupçonnerait le PVC d’être cancérigène ? -, les contributions réunies ici documentent les ravages quotidiens de l’industrie, sur notre santé et sur l’environnement. Une polémique sur le rapport de la gauche à l’emploi, à l’industrie et aux ouvriers. Un débat politique entre les partisans de la ré-industrialisation et ceux qui rappellent cette évidence : nos vies valent plus que nos emplois.