IEP, dans la nuit du 9 au 10 février...
Alors que le vide s’immisce au coeur même des « mouvements sociaux », entre pacification et palabres sans actions
Nous n’avons que faire de quémander des miettes de pain, nous voulons gérer nous-mêmes la boulangerie.
Ainsi il devient évident que seule l’émeute généralisée et le blocage total de l’économie ont une chance de stopper la casse du service public et de sauvegarder le statut social des enseignants chercheurs.
Autour d’une table, au cours d’une rencontre fortuite, il y a déjà du politique. Dans la guerre en cours, aucune rencontre n’est un hasard.
Aujourd’hui, nous sommes nombreux à vouloir l’insurrection, saisissons de ce temps pour qu’il soit nôtre.
Colombo pour la promotion du cadavre exquis politique.
Toujours dans la nuit du 9 au 10 février...
Leur monde depuis toujours ne nous propose que des binarités : choisir entre l’université publique et l’université privée, entre un mouvement vers l’extérieur et un vers l’intérieur, entre la paix et la guerre, entre l’individu et le collectif, entre Staline et Bruno Julliard.
Mais qui éteindra le feu ? Allumons-le et on verra...
En outre, plus personne de sensé ne peut encore nier le caractère réactionnaire des bureaucraties syndicales et leur profond attachement à l’odre social. Tout naturellement, dans l’état des choses actuelles, le seul mot d’ordre réellement révolutionnaire devient : « inutile de replâtrer, la structure est pourrie ».
Y’en a assez, assez, de la légitimité, nous sommes pour la violence et vraiment tout cramer !
Dès lors, les mots sont superflus et les jeux éminemment politiques.
Des individus (pas ceux-là, les autres)
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