Cependant, elle dénonce l’attitude de provocateurs et d’aventuriers de certains membres de la présidence. Attitude délibéremment responsable des incidents de lundi.
En organisant un vote sans débat, passant au dessus de la tête des assemblées générales, sur des questions biaisés, et entouré par des vigiles privés, la présidence savait quels risques elle prenait, et elle les a pris dans le but conscient de liquider la mobilisation étudiante et la grève universitaire.
La présidence a commis des mensonges en promettant que ce vote ne serait pas entouré par une cohorte de vigiles armés de bombes lacrymogènes, promesses réitérées vendredi lors de l’occupation de la salle du conseil.
Par ailleurs, la FSE s’interroge sur l’origine du financement de ces vigiles, leurs élus n’ayant aucunement pu voir, dans les conseils centraux, un vote du budget sur des moyens financier offrant à l’université Lyon II la possibilité de louer une armée privée.
Par ailleurs, le mail de la présidence sur la réouverture est une négation complète de la liste de revendications développées par les assemblées générales des étudiants, des personnels, des revendications de la CNU et de la CNE. Il remet en cause la légitimité de la lutte menée par ceux-ci, et se cantonne, dans leur protestation, à des messages envoyés au ministère, à quelques phrases ou déclarations lancées au vent par des orateurs. Ce n’est pas la vision qu’a la FSE de la lutte, la lutte qu’elle mène tous les jours pour parvenir à faire reculer le gouvernement.
Cette réouverture sans appel à reprendre les cours est un blanc-seing offert aux UFR pour qu’elles prennent la responsabilité ou non de rouvrir les cours, quitte à faire une provocation de plus contraires aux décisions de l’AG, dont le dernier vote sur la question du blocage, Mercredi dernier, à fait l’objet d’un vote avec émargement et carte étudiante. Nous dénonçons cette attitude, qui tente encore une fois de dédouaner la présidence de ses responsabilité, et qui laisse les discriminations entre UFR, en particulier celles sous le contrôles des réactionnaires, s’opérer de nouveau. La présidence sera seule coupable des possibles violences qui pourraient avoir lieu demain au sein de l’université.
Elle dénonce également les plaintes posées par l’université dans le seul but de décapiter le mouvement et l’organisation. La répression féroce de lundi est un exemple éloquant d’une volonté de nuire à la lutte, puisque deux militants de la FSE ont été arrêtés.
La FSE appelle donc à maintenir les décisions votées par le SEUL organe démocratique et légitime de la mobilisation, et à maintenir le blocage de l’université, ainsi que les revendications sur les diplômes, cela dans le but de poursuivre la lutte nescessaire et stratégique contre la LRU.
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