Appel à l’émeute

16235 visites
41 compléments

Appel à l’émeute !
A tous les agités !

Nous devons étendre la révolte qui se passe actuellement en région parisienne, et partout dans le pays (Rillieux, Marseille...). Le pouvoir actuel n’adopte pas qu’un « discours musclé » comme il est dit, ce n’est pas simplement un discours et c’est plus qu’une réalité. Ce n’est pas de l’extrême droite dont j’ai peur actuellement, car ses idées sont au pouvoir. Avec leurs lois « anti-terroriste » et leurs arsenaux répressifs, où tout individu est un suspect.

Je ne souhaite pas que le pouvoir change. Les pingouins de « gauche » nous ont déjà fait assez de mal. Avides de pouvoir, qui sont-ils pour vouloir notre bonheur ? Après le référendum sur la constitution, on nous a dit que l’élite était déconnectée... Tant mieux ! Qu’elle crève !

Ce n’est pas des militants qui changeront la société, même si cela est dur à dire. C’est avec nos camarades, nos voisin-e-s, nos ami-e-s que l’on pourra créer, vivre sans pouvoir.

Nous voulons vivre. Vous nous faîtes crever. Vous envoyez vos C.R.S., vos flics aux grévistes, à tous ceux et toutes celles qui luttent. L’Etat veut nous diviser, nous devons répondre par la solidarité, et ce de partout que ce soit à Marseille, Paris, Bordeaux, Lyon... La réquisition, ce n’est pas pour l’Etat...

Si aux mains de l’Etat, la force s’appelle droit, aux mains de l’individu, elle se nomme action. C’est maintenant qu’il faut agir... Les commissariats, préfectures, commerces, doivent brûler, pour que le capitalisme -et tous les dégâts de la course aux profits- cesse de nous affecter, et que pour l’Etat n’intervienne plus dans notre vie quotidienne.

La religion est un danger, il ne faut pas l’oublier. Elle ronge nos libertés, nos désirs, à nous rendre docile... Nos ancêtres ont trop donné... Enfin, il est facile de nous faire peur en trouvant l’adversaire « terrorisme ». Ils ne pourront pas toujours régner en désignant un ennemi.

Nous devons rien attendre des partis politiques ou des centrales syndicales. Il n’y a pas de dialogues possibles avec le pouvoir, que ce soit l’Etat ou mon patron. Je ne veux rien négocier, je veux ni Etat ni patron.

Et maintenant ? Brûlons, sabotons, rêvons, créons...

Bada

  • Le 8 novembre 2005 à 01:03, par Viva la revolucionnnn

    Je suis de tout coeur avec vs, je me tiens prêt avec mes amis, nous ne voulons plus de cette France endormie, de ce système politique rouillé, vieillissant, de cette société française qui passe son temps à constater, à analyser, de ces jeunes et moins jeunes qui pensent que le monde est comme ça et que rien ne pourra le changer, de ces médias qui nous rabbatent les oreilles avec les mêmes mensonges jusqu’à l’écoeurement, travailleurs, vous avez eu droit à vos grêves, qui, on la bien vu ont porté des fruits bien pourris, électeurs vous avez tous poussés votre coups de gueule, laissez nous foutre notre merde à notre façon ^^ Je tiens à préciser que le ras le bol est aussi bien perceptible parmis les couches plus aisées de la population, il ne faut pas faire d’amalgame, le mal des jeunes est général, et pas seulement concentrés dans les capitales du mal-être.
    POur ce qui est des voitures, des bus, de tout ce que voulez, vous me faites bien marrer, si vous rentrez ds le jeu de « la vie toute pourrie mais pas si mal » ’on verra plus tard", ne vous étonnez pas le jour ou les cartes flambent entre vos mains... ils utilisent tout ce qui leur tombe sous la main et n’allez pas leur faire la leçon, vous êtes tous des minables, des prosituées au service du mac le plus méprisant qui soit. Réveillez vous !!!!!!!!!!! (P.S : les fôtes dortho c fé exprès lol)

  • Le 7 novembre 2005 à 22:23

    Ne me faites pas croire que vous brûlez tout pour montrer votre colère ! C’était peut-être le cas au début, mais aujourd’hui, c’est plutôt pour faire mieux que la cité voisine !
    Vous vous dites délaissés, méprisés.
    C’est en brûlant les voitures de personnes qui sont dans votre situation que vous allez changer les choses ?
    C’est en détruisant les entreprises que vous allez trouver un emploi ?
    Et c’est en menaçant des innocents, voir les tuer que vous aurez un avenir ?
    Belle preuve d’intelligence !!
    Vos actions ne profiteront qu’à une seule personne : Le Pen, alors réfléchissez !

  • Le 7 novembre 2005 à 22:09

    Il est vrai que les gouvernements succéssifs en ont fait des enragés.

    Et la vision d’1 politique dans son 600m2 doit être très flou car eux il sont 600 au m2.

    A tourner en rond toute la journée sans travail je comprend qu’on devienne fou de rage.

    Mais pourquoi bruler les écoles,les voitures des voisins ouvriers ,les bus des pauvres...
    Pourquoi taper les pompiers...

    D’autres solutions existent pour sortir ces politiques de leurs lits dorés à la sueur des ouvriers.

  • Le 7 novembre 2005 à 21:30, par boomer en a ras le bol

    En plus clair svp ??

  • Le 7 novembre 2005 à 21:15, par Eric

    comment peux-tu soutenir ton patron espèse de demeuré ne vois tu dont pas qu’il a le pouvoir de t’exploité et de te jeté comme merde quand il t’as jugé inutil ou trop cher. Reflechis un peu c’est des gens qui comme toi qui on voté à droite pour soutenir l’autre chirac et sa clique.

  • Le 7 novembre 2005 à 19:57

    comment peut on bastonner les pompiers....
    et le lendemain matin faire le 18 car la grand-mère ou la petite soeur est très malade.
    Réfléchis un peu .... et stop ...ne touchez plus au pompiers

  • Le 7 novembre 2005 à 19:35

    Bien dit !!!!!!!!!!

  • Le 7 novembre 2005 à 19:28

    le système gagne a chaque fois qu’après un débat endiablé ou une journée bien remplie, le « militant » rentre chez lui et s’affale dans son canapé, (en option, devant la télé).

  • Le 7 novembre 2005 à 19:25

    « L’émeute, c’est le carnaval des banlieues tristes ».

  • Le 7 novembre 2005 à 19:17

    Viens vivre à la campagne ! Au départ tu te sentiras un peu perdu, mais rapidement, l’air vivifiant de la nature, canalisera ta hargne et te montrera la voie pour que tu construises ta vie au lieu de détruire celle des autres. Le retour à la nature, il n’y a rien de mieux, dans un endroit l’on ne compte pas les mètres carrés disponible par habitant, et où l’on n’a pas besoin de taper sur son voisin pour respirer. regarde-toi comme une poule dans un poulailler industriel, puis regarde la bonne poule de campagne élévée en plein air, il y en a une qui s’est épanouie et pèse deux fois le poids de l’autre, sans manger de big mac, elle est en pleine santé. Observez les animaux, vous comprendrez qu’il faut éviter les grandes villes et sa surdose d’énergie bloquée. Zen soyons zen !

  • Le 7 novembre 2005 à 18:55

    Pas de chance pour les gros truands et les petites frappes : sarko, débarque pour faire le ménage.

  • Le 7 novembre 2005 à 18:26, par Olivier

    C’est de l’information.

    « Derrière la Fureur, Les derniers Instants de deux Jeunes Adultes » dans le New York Times du 6/11/2005 .

  • Le 7 novembre 2005 à 17:37, par mac

    je te conseille de faire gaffe, j’ai entendu tout à l’heure sur france inter, qu’il poursuivait les personnes qui appellent à la violence

    cordialement

    mac

  • Le 7 novembre 2005 à 16:45, par Olivier

    Une vidéo disponible sur Afrik.com.

  • Le 7 novembre 2005 à 15:51, par Pit et tribouks

    hello révolutionnaire.
    c’est rebellobreizh.
    on est prêt à ce bouger le cul par ici.
    on recherche des connection pour pouvoir agir ici ;
    nous pensons qu’il faut étendre le mouvement.
    qu’il faut lui donner une sens plus fort qu’une simple vengeance.
    saississons l’instant pour faire route ensemble vers ce que nous organisons depuis longtemps.
    oui à la grève générale
    oui a la manifestation de soutien et contre les arrestation
    oui à la démission du gouvernement.
    Rappelons nous des luttes passer
    et de la commune et ces échecs.
    notre plus grandes arme est le savoir
    prolétaire-squatteur-chomeur-paysan-rmiste.

    UNISSONS NOUS

  • Le 7 novembre 2005 à 11:23

    moi je dit que cela sert a rien de brulé les voiture d’honnète gens et qu’il faut s’en attaquer directement au ministre de l’ interieur et défoncer pour qu’il comprenne que l’on en a marre de sa politique d’« insecurité » soit disant !moi je dit que ce gars la devrai se remettre en question ce sarkozy de merde !

  • Le 7 novembre 2005 à 09:59, par Electron Libre

    Je vous rejoins completement sur cette analyse et les exemples ne manquent pas ...Peut on reprendre vos propos sur notre blog de tout petits ( vraiment petits ) activistes subversifs ?

    Nous sommes déja en grêve DURABLE depuis plusieurs jours ...

    http://ninfosinter.over-blog.com/

  • Le 7 novembre 2005 à 09:45, par atopie

    Irresponsabilité générale proprement française dont nous sommes tous collectivement responsables. Pas besoin d’être nietzschéen pour deviner derrière cette spectacularisation de l’énergie vitale une féroce avidité infantile à vouloir consommer tout tout de suite et sans entraves. Les données du problème sont très complexes mais la source ne vient-elle pas d’une confusion (qui se mondialise) entre pauvreté et misère. S’adonner ou s’abandonner au Potlach est certainement sain lorsqu’il s’agit de déplacer la violence meurtrière, ou plutôt de la contenir, en détruisant de simples biens matériels. Mais on pressent un glissement potentiel vers une bestialité qui n’est que la réalisation ultime de « la société de consommation de soi ». On constate aussi ici la lacheté assumée de sujets (très jeunes de plus) prédisposés à « rester dans l’état de minorité où ils se maintiennent par leur propre faute » (kant). Impossible à rencontrer en scandinavie où le sujet social est habitué à se prendre en charge, à travailler pertpétuellement sur lui-même. Français méritocrates, privilègeocrates, hédonistocrates, encore un petit effort pour esquisser un nouveau modèle de société créateur de sujets singuliers et non de veaux syndiqués, administrés, encadrés !

  • Le 7 novembre 2005 à 09:27

    Et si tout cela était un jeu ?

    Mais ouais... c’est ça ! Avec le risque de la zonzon en plus.

    C’est pour quand Scarface pour playstation ?

    En attendant, j’y retourne au lieu de glander sur le web.

    Bob

  • Le 7 novembre 2005 à 08:06, par Léon

    Hier soir dans Sept à Huit (TF1)
    un reportage à la Duchère, des jeunes trainent devant un snack, des flics les contrôlent, et leur disent texto : « mais allez-y, cramez tout, au contraire, nous on attend que ça ! »

  • Le 7 novembre 2005 à 05:40, par Fouquier-Tinville

    Je rigole doucement en voyant nombre de joyeux révolutionnaires en chambre appeler à l’émeute.
    Les gamins qui font brûler les voitures ont pour la majorité d’entre eux moins de 18 ans. Enfin, ils peuvent s’adonner à Grand Theft Auto en grandeur réelle. Trop bon. Bien entraîné à buter des flics sur San Andreas, rien de tel que de passer désormais à l’action pour voir si l’on est vraiment opérationnel.
    C’est clair que pour nombre de labassijysuistes, il est temps de repolitiser tout cela, de donner un sens politique à ce grand jeu en ligne. C’est de toute façon ce qui va se passer au final, car les gamins de 15 ans, après 15 jours d’émeute, manqueront un peu de sommeil, et les adultes trouveront (entre eux) des solutions à leurs propres problèmes.

  • Le 6 novembre 2005 à 10:43

    Faut que tout ça serve, que cette violence exprimée ne soit pas qu’un feu de paille.

    La solution pourrait être une participation massive aux prochaines élections, pourrait être une implication de tous sur les listes électorales. Oui, que des listes de citoyens soient présentées un peu partout.

    Et peut être même que les plus « fort en gueule » pourraient aider les autres dans ce sens, et les conseiller, et les soutenir. Servir de guide en quelque sorte.

    Très beau dimanche à tous

  • Le 6 novembre 2005 à 02:25

    en considérant que tu sois bien ouvrier chez peugeot :

    qu’est-ce que tu veux qu’on fasse pour toit, un type qui est prêt à mourrir pour son patron ? qu’est-ce que tu veux que je te dise, vas y prend la ta batte de base-ball pour défendre ta caisse pour laquelle et avec laquelle tu t’es fais exploité toute ta vie.

    et un autre truc aussi : l’appel signé bada ne parle pas de ta bagnole, mais des commissariats, des préfectures et des commerces, et d’ailleurs la meilleure façon pour qu’on ne touche pas à ton joujou en ferraille est bien de cramer ces bâtiments, tu devrais donc te réjouir.

  • Le 6 novembre 2005 à 01:06, par Jack herrer

    Je suis ouvrier et je travaille en 3/8 chez Peaugeot. Je travaille 8 heures par jour et une semaine par moi je travaille de nuit. Depuis 7 ans je vis comme cela et jamais un salopard de petit bourgeois comme toi n’a fait quoi que ce soit pour les types comme moi. Par contre, pour les racailles qui roulent en Mercedes, les ordures de ton espèce ont toujours été là.

    Aujourd’hui tu veux détruire le peu de vie qui me reste, viens je t’attends, j’ai plus rien à perdre, face aux racailles et aux bourgeois gauchos je me battrai jusqu’à la mort pour défendre mon usine, ma voiture, ma famille et même mon patron. Qu’une racaille s’approche de ma voiture, ma batte de base-ball est prète. Je t’attends sale bourgeois.

  • Le 5 novembre 2005 à 20:13

    D’ailleurs c’est absurde ce que je dis car il n’y a pas d’émeutes ! Il y a juste des petits groupes affinitaires d’une dizaine d’abrutis chacun qui ne cherhent qu’à foutre la merde ! Je veux bien entendre que leur condition d’existence peut les porter à ce genre d’actes, que quand on péte un plomb on fait n’importe quoi mais là ça n’a plus rien de spontané du tout !

    J’appel donc tous ceux qui habitent près de ces endroits à descendre dans la rue la nuit pour contrer cela. Soyons beaucoup plus nombreux et non violents, on les choppent et on discuttent ne serait-ce que quelques minutes, ils veulent pas, ben on les lachent pas tant qu’ils veulent pas, voilà on a tout notre temps ! C’est rien mais énormément à la fois.

    Je pense que la majorité des gens qui font ces émeutes sont complétement soumis à ce système capitaliste que tu dénonces, ils en sont même les défenseurs (lors des manifs lycéennes par ex.)... C’est pas les McDo où ils bouffent souvent qu’ils crament, c’est pas leurs paires de Nike, leurs portables énième dernière génération où leurs fringuent de bourgeois qu’ils crament... C’est des écoles publiques, des transports publics, des centres sociaux, des centres pour personnes agées, les voitures des plus démunis... C’est ça qu’ils crament et c’est les pompiers qu’ils callaissent !!!

    Voila ce que j’ai à dire, ce serait la pire des choses si un mouvement social optait pour l’émeute en ces temps là.

  • Le 5 novembre 2005 à 19:35, par Ghanima

    C’est une chose d’appeler à la révolte mais il ne faut pas confondre révolte et rébellion.
    Les évènements de cette semaine traduisent dans les actes un ras le bol plus que justifié face à l’injustice et la misère. Et un refus catégorique de reconnaître l’état, cette institution chargée de défendre les « honnêtes citoyens », et donc défenseur des intérêts des plus riches dans la force et l’oppression.

    Et si ce ras le bol s’exprime dans la violence, je trouve cela logique. À défaut d’être « bien ».
    Car le système est violent. L’état à travers la police mais pas seulement : la certitude qu’on n’a pas d’avenir, ce sentiment humiliant d’être considéré comme inutile, indésirable et nuisible à la société, ce mépris de la vie et de la dignité, de ce qui fait un être humain.
    Je ne suis pas en banlieue, je ne pourrais jamais comprendre ce qu’on peut vraiment ressentir. Je ne peux qu’imaginer et c’est déjà atroce.

    Plus qu’un ras le bol, c’est une émeute.
    Mais au-delà de l’émeute, il y a un besoin de reconnaissance, de prouver qu’on existe et une envie d’affronter l’oppresseur. Alors c’est une rébellion. Une rébellion pour vaincre, pour détruire.

    Mais ce n’est pas une révolte. Car, alors, il ne suffit pas de détruire, il faut aussi créer. Brûler des voitures, et des écoles, ce n’est pas une lutte sociale et ça ne doit pas être une fin en soi.
    Pour créer, il faut que la banlieue et pas seulement elle, prennent conscience que l’état et les lois ne seront jamais là pour « protéger les plus faibles » (c’est sarkozi qui l’a dit). Puis il faut apprendre à s’organiser dans tous les quartiers, pour pouvoir lutter et se passer de l’état. Pour protéger des violences policières les sœurs et les frères immigrés menacés d’expulsion. Pour aider les enfants à accéder à l’instruction. Pour construire la solidarité entre les ethnies et les générations. Retisser le lien social sans et contre les institutions étatique.
    C’est préalable à tout acte de violence si on veut qu’elle serve la révolte et pas le FN.

    C’est vrai qu’il n’y a pas ou peu de conscience politique dans la jeunesse des banlieues. Mais personnellement, je ne crois pas à la politique (même dans son sens le plus large). Je pense que l’avenir de la révolte est dans le lien social, dans les manifestations spontanées de solidarité et dans l’auto-organisation sur le long terme. Dans la création et pas dans la destruction.

    La colère anime, la haine aveugle.

  • Le 5 novembre 2005 à 18:35

    Si on lit la même brochure, le caractère organisé, généreux et partageux de ces émeutes (Watts), comme de celles plus récentes consécutives à l’ouragan Katrina, est évident. Où l’on a vu des jeunes armés assurés seuls l’approvisionnement en nourriture et en biens de premières nécessité, protégeant les gens conte les flics et les militaires.

    En est-il de même concernant les événements actuels en France ? Je n’en suis pas si sûr..

    D’abord, il s’agit d’une forte minorité, mais qui n’a pas le soutien de la majorité dans ces mêmes quartiers, lorsqu’elle brûle voitures, écoles, et postes ; lorsqu’elle caillasse pompiers et bus...

    On retrouve ici à l’oeuvre les mêmes qui ont attaqué les manifestations de lycéens le 8 mars. Les politiciens sont-ils vraiment inquiets ? Pas si sûr. Moins, c’est certain, que devant une grève sauvage ouvrière généralisée...

    Quand les feux se seront éteints, que restera t’il ? Un tissu social encore plus dégradé, propice aux démagos de tous poils, des gosses sans école maternelle, et des gens véners..

    Facile devant son ordinateur de parler de consummation des marchandises, mais je serais tenter de dire : commencez par chez vous, brûlez chez vous mêmes meubles, lits et ordinateurs, brûlez vos voitures et vos vélos ... avant de feindre de comprendre la signification exacte de ces « émeutes ».

  • Le 5 novembre 2005 à 15:36

    Alors qu’aux yeux des politiques installés, y compris « africains-américains », les émeutes de Watts, le quartier noir de Los Angeles, en août 1965, relevaient d’un phénomène de pure délinquance, l’IS devait y voir une critique en actes de la « marchandisation » de la société : « Le passage de la consommation à la consumation s’est réalisé dans les flammes de Watts. » Une interprétation très provocatrice, voire « déviante », à l’époque, mais devenue une manière d’évidence.

  • Le 5 novembre 2005 à 09:25

    j’ai rarement vu un tissu de conneries comme ça ; pour le moment ils n’ont réussi qu’à bruler les bagnoles des prolos, des maternelles et des collèges, voire une handicapée.

    si les vieux anars et résistants ressortaient de leurs tombes, ceux qui ont laissé leur vie dans la lutte ils se marreraient ou pleureraient plutot en voyant ces che guevara d’operette qui se croient face à la gestapo et qui se font de l’adrénaline à bon compte sur le dos de la collectivité, et qui ne revent qu’à la dernière bmw !

    avec tous ça on est sur d’avoir de la bonne droite réactionnaire en 2007, les gens de gauche et progressistes en général ne pouvant plus supporter la vision de ces petits fascistes en herbe qui terrorisent leurs concitoyens. faites gaffe les gars vous etes vraiment bien seuls maintenant !!

  • Le 5 novembre 2005 à 04:19

    « Alliance police nationale et Synergie officiers apportent...tout leur soutien aux policiers engagés dans ces affrontements et les félicitent pour leur sang-froid et le calme qu’ils ont su gardés » et « ...s’inquiètent du climat insurrectionnel qui règne... au prétexte de la mort accidentelle de deux adolescents... »

    Un exemple parmi d’autres du « travail remarquable des policiers » : « ils ont mis en joue des mères de famille sortant de la prière en hurlant Cassez-vous Bande de putes ! »

    De toute façon, on vous l’a déjà dit : « c’est pas la rue qui gouverne ! » .

    Et d’ailleurs, les policiers « travaillent au quotidien pour éviter aux citoyens l’instauration d’ un régime de terreur... », et même si les « assertions équivoques de responsables associatifs et politiques mettent en cause le bien fondé de la police », elle rappelle « ...que la guérilla urbaine... poursuit une logique de sédition visant à mettre en coupe réglée les quartiers sensibles pour les enfermer dans un paupérisme social permettant aux voyous... de s’y livrer aux traffics, rackets... » et que « ... le retrait des forces de police de ces quartiers reviendrait à abandonner la majorité des habitants honnêtes aux mains des délinquants. »

    Alors ?! Vous voyez bien que ce n’est pas la faute d’un gouvernement aveugle et sourd à la détresse sociale sous pression, de la discrimination envers les plus démunis, d’une politique sécuritaire de répression et de criminalisation, du développement de la précarité et de l’intolérance, des attteintes aux libertés individuelles, de la hausse du coût de la vie, de l’aggravation des inégalités, du harcèlement et contrôles administratifs...

    Non ! Tout ça, « le climat insurrectionnel », « le régime de terreur », l’émeute, tout ça n’Est pas politique !

    Comprenez que la misère est une fatalité ! Elle n’est pas du tout programmée par un monde totalitaire ! C’est la faute à pas-de-chance !

    Alors ?! Enfin ! Quoi, les pauvres ?! Faîtes un effort ! Mangez moins, respirez moins fort, ne vous montrez pas cachez-vous plutot, préférez les logements insalubres, le travail précaire, la soumission, supprimez les loisirs, le chauffage, n’abusez pas des soins médicaux aux moindres cancers pour faire des trous dans la sécu même si c’est dû aux risques du travail, tendez la joue gauche aux intolérants, laissez la classe dominante et la police tranquilles, ils savent très bien ce qu’ils font... et surtout, si on vous frappe, humilie, oppresse, torture, ne criez pas trop fort même pas du tout, ça pourrait vexer.

    Soyez raisonnables, mourrez en silence.

    Et vous aussi, les maîtres du monde ! Soyez raisonnables !
    Rouvrez des camps pour tous les radiés de la vie, les sans-papier, les éxilés, les déprimés... qui ne savent plus ou aller.

    Et légalisez donc l’ Euthanasie ! Rendez-leur leur dignité !

    Qu’on en parle plus !

  • Le 4 novembre 2005 à 22:04, par c’est la racaille, et bien j’en suis !

    effectivement l’implantation militante est plus que limitée en banlieue, et nécessite un « travail » de fond, mais aujourd’hui se pose la question de ce qu’on fait maintenant devant les émeutes, de comment on peut établir une convergence avec les émeutiers contre le capitalisme.

    et la participation ou même la désignation de nouvelles cibles, comme le préconise l’appel, peut être un moyen.

  • Le 4 novembre 2005 à 21:30, par Camélia

    Terrain d’expérimentation grandeur nature du maintien de l’Ordre, la banlieue est peu fréquentée par les milieux militants, à Lyon comme ailleurs. Peu y vive aussi.

    Quant à cramer tous les symboles du capitalisme et de ses valets, pas sur qu’il y ait convergence avec les émeutiers des quartiers. Pas pour tous les symboles en tout cas...

    Une habitante de Saint Fons

  • Le 4 novembre 2005 à 21:30

    et c’est quoi « ce que nous voulons » ?

  • Le 4 novembre 2005 à 21:24, par c’est la racaille, et bien j’en suis !

    je te rappelle que tout le monde peut publier un article sur rebellyon, il suffisait que quelqu’un se lance, mais t’as raison ça fait du bien.

    j’en profite pour ajouter à la liste des bâtiments déjà pris pour cibles (à la suite des commico, de la pref de bobigny, des centres commerciaux et d’une banque) le tribunal de grande instance de Bobigny, voilà qui est plus intéressant que les voitures de prolos.

    et aussi au passage je signale que certains flics commencent à parler de « tout lâcher » (« aucune intervention, minimum vital », « cessons d’être le dernier rempart »)... si seulement...

  • Le 4 novembre 2005 à 18:04

    Ca fait du bien que le silence soit ronpu sur cette question. Une semaine d’émeute et enfin un article sur rebellyon sur ce sujet.

  • Le 4 novembre 2005 à 17:46

    Plus facile ....et en même temps c’est pas mal dure de lancer un molotov quand tu sais que tu risque plusieurs mois ferme derriére... maintenant l’émeute pour l’émeute c’est jouisif mais pas sufisant , pour faire basculer. Maintenant , vu comme les gens sont blasés de leur triste vie , et de leur absence d’avenir ... peut être que les conditions sont là pour au minimum renverser la 5éme.

  • Le 4 novembre 2005 à 17:37, par jojo

    ok ! jusqu’à ce qu’ils comprennent ce que nous voulons !!

  • Le 4 novembre 2005 à 16:17, par c’est la racaille, et bien j’en suis !

    Le fait est que l’émeute existe et s’exprime dans certains quartiers. Des commissariats et des banques sont aujourd’hui attaqués à la voiture bélier.
    Au delà du plaisir qu’on peut trouver à y participer, la question est de savoir quelles sont les perspectives qu’ouvrent le début de mouvement qui se profile aux portes de Paris.
    Pour moi l’important est de politiser (pas au sens sarkozy/villepin/hollande) la révolte des émeutierEs, de dépasser son caractère uniquement réactif, et de réaliser la joncton avec d’autres luttes, plus « conscientes ».

    C’est en ce sens que cet appel est intéressant, mais pour moi c’est plus un appel de l’émeute, qu’on doit rejoindre si on veut éviter qu’elle ne se perde en une opposition entre pauvres.

  • Le 4 novembre 2005 à 15:07

    ouais ouais, ça m’emballe plutôt ce type d’appel

    Je pense effectivement qu’il est absolument inutile de négocier quoique ce soit avec l’état ou de continuer à croire qu’il est possible de changer quelque chose en déposant un papier dans une urne. Les politicien-ne-s de gauche vivent et se gavent grâce à l’existence des prolos et auraient tout à perdre de la disparition des « classes » telles qu’elles existent aujourd’hui. De gauche ou de droite, la politique cherche avant tout le développement (durable ou pas peu importe), qui se marque par l’augmentation constante du PIB, de la consomation, de la production et ainsi toujours par le besoin d’individu-e-s qui produisent en masse des objets inutiles qui appartiendront à d’autres individu-e-s qui en feront un usage aussi. Aucun lien n’ unira ces personnes, mise à part l’argent. On ne sait plus pourquoi on produit, si ce n’est pour entretenir, la croissance, le développement souhaité par les actionnaires et par l’état, dont les liens ne cessent de s’accroître. Le bonheur de l’individu-e n’a que peu d’importance dans les réflexions des politicien-ne-s. Il apparaît qu’il est nécessaire de reprendre le contrôle de nos vies et de sortir de cette spirale absurde.
    Pour ma part, il est évident qu’il faille construire au jour le jour des espaces de vie libres et égalitaires, mais il est aussi nécessaire de sortir de l’ombre pour montrer que les problèmes existent, que la gestion de notre planète telle qu’elle est effectuée maintenant nous mène droit dans une impasse et que des individu-e-s s’y opposent de manière forte. On ne construit effectivement pas un nouveau monde sur l’espace d’un supermarché brulé, mais il est bon que ces derniers-ères paniquent un bon coup et réalisent qu’ils n’ont pas un champ d’action infiniment libre.

  • Le 4 novembre 2005 à 14:42

    Moi aussi depuis mon bureau confortable devant mon ordinateur, je suis prêt à tout casser !

  • Le 4 novembre 2005 à 13:37

    Ouai, bof, ça m’emballe vraiment pas des masses ce type d’appel à l’émeute :-(

    S’il suffisait de brûler les commissariats, les préfectures et les commerces pour détruire le capitalisme et .... et pour faire quoi d’ailleurs après ? « L’après », cet appel n’en parle.
    Ben oui, c’est plus facile de lancer un coktail molotov que de construire au jour le jour dans les luttes une société plus libre et égalitaire, sans patron ni Etat.

Publiez !

Comment publier sur Rebellyon.info?

Rebellyon.info n’est pas un collectif de rédaction, c’est un outil qui permet la publication d’articles que vous proposez. La proposition d’article se fait à travers l’interface privée du site. Quelques infos rapides pour comprendre comment être publié !
Si vous rencontrez le moindre problème, n’hésitez pas à nous le faire savoir
via le mail contact [at] rebellyon.info