DEREGLEMENT DU CLIMAT ET AGRESSION PUBLICITAIRE
Si 5% des Français faisaient le choix de ne plus recevoir de prospectus publicitaire, ce seraient – entre autres – 400 000 arbres épargnés
Aujourd’hui, tout le monde sait que le climat de notre planète se dérègle et que les conséquences pour l’Homme et tous les être vivants sont graves. Ce constat est accepté par tous, y compris ceux qui nous gouvernent.
Cependant, les causes principales de la destruction de la planète ne sont que rarement évoquées. Même si des solutions sont actuellement proposées, elles sont loin d’être suffisantes. Il est grand temps de repenser notre modèle de société basé sur un gaspillage de ressources limitées et constamment promu par la publicité.
Par ce que nous refusons notamment :
Le gaspillage (1 million de tonnes de papier par an en France pour les prospectus dont un quart serait produit avec des arbres issus de la déforestation)
La pollution (encres, adjuvants)
Le coût (150 millions d’euros pour la collecte et le traitement de ces déchets)
Le mépris de notre liberté (notre refus de la publicité par l’autocollant n’est pas souvent respecté).
Avec 31 milliards d’euros de dépenses en 2005 (2% du PIB), la publicité n’est pas une activité marginale. Outre son impact direct sur l’environnement par la production de supports, elle est avant tout essentielle dans la diffusion des modes de pensée et de vie. L’essence même du travail publicitaire est à chercher du côté de la création du message. En 2002, dans les colonnes de Stratégies, Alain Cayzac, co-fondateur de l’agence RSCG rappelait avec justesse que « la publicité est une industrie des idées ». La question centrale n’est donc pas celle du support mais celle du message diffusé dans l’opinion publique, et la question des produits et modes de vie qui sont l’objet de la promotion publicitaire. C’est cet impact indirect qui a d’énormes conséquences sur l’état de notre planète.
(source Alliance pour la planète)
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info